Vendredi, la [a[Bourse]a] de Paris était très hésitante, fluctuant autour de l’équilibre dans les premiers échanges. Les marchés restent préoccupé par la crainte d’un ralentissement de l’activité en Chine et aux Etats-Unis et la crise des dettes publiques.

A 09H53 (07H53 GMT) le CAC 40 était stable en hausse 0,02% à 2.781,47 points.

Les principaux pays de la planète, réunis depuis jeudi à Washington à l’occasion d’un sommet du G20, se sont engagés à soutenir la croissance vacillante et leurs banques centrales. Toute la question est de savoir comment va réagir le marché face à cette nouvelle attente.

"Le risque de récession, la crise grecque et le risque de contamination à d’autres pays souverains, un assèchement du crédit, les craintes sur la liquidité ou la solvabilité d’une [a[banque]a]", tous ces éléments peuvent justifier une poursuite du décrochage des marchés, soulignent les analystes d’Aurel BGC.

La zone euro a tenté d’apaiser ses partenaires en démentant les rumeurs de faillite imminente d’Athènes et en assurant qu’il n’était pas question de changer de stratégie.

Le ministre français des Finances François Baroin a rencontré à New York de grandes banques et [a[fonds]a] américains pour les rassurer cependant les désaccords entre l’UE et les Etats-Unis persistent.

La Grèce reste au coeur de la tourmente. L’agence Moody’s Investors Service a abaissé de deux crans la note des principales banques grecques, en invoquant la probabilité grandissante de pertes sur leurs portefeuilles d’obligations de l’Etat grec et la dégradation de l’économie du pays.

La crise touche désormais l’ensemble de l’Union monétaire. Pour preuve, l’euro a dégringolé jeudi à son plus bas niveau depuis huit mois face au dollar et depuis dix ans face au yen.

Bourses : quelques valeurs

Du côté des valeurs, [a[Crédit Agricole]a] prenait 1,18% à 4,27 euros, [a[BNP Paribas]a] 0,78% à 23,24 euros et Société Générale 0,29% à 15,36 euros.

Peugeot était en hausse de 1,45% à 16,07 euros et Renault de 0,47% à 24,62 euros.

Hors CAC 40, Technicolor reculait de 2,87% à 2,13 euros après avoir perdu le contrat des futurs décodeurs de nouvelle génération de France Télécom.