Grèce, Ukraine, Chine, des signaux négatifs pour les investisseurs

Sur les marchés actions, Wall Street et les places du Vieux Continent ont souffert hier alors que la situation en Grèce pèse sur le moral des marchés. De plus le regain de tensions en Ukraine et l’absence d’avancée majeure dans le but de résoudre ce conflit, ainsi que les mauvais chiffres chinois sur les exportations et les importations sont autant de facteurs qui freinent les investisseurs. La croissance chinoise marque de plus en plus le pas, et les prévisions ne sont guère plus réjouissantes.

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Ce matin, les principales bourses européennes sont attendues proche de la neutralité et les regards seront tournés, une fois n’est pas coutume, vers la Grèce et l’Ukraine notamment. Les investisseurs seront également attentifs aux chiffres de la production industrielle et manufacturière en zone euro, sachant que la France a vu sa production industrielle augmentée bien au-delà des attentes à 1.5% contre 0.3% attendu.

MARCHES ACTIONS

Sur les marchés actions, Wall Street et les places du Vieux Continent ont souffert hier alors que la situation en Grèce pèse sur le moral des marchés. De plus le regain de tensions en Ukraine et l’absence d’avancée majeure dans le but de résoudre ce conflit, ainsi que les mauvais chiffres chinois sur les exportations et les importations sont autant de facteurs qui freinent les investisseurs. La croissance chinoise marque de plus en plus le pas, et les prévisions ne sont guère plus réjouissantes.

La situation en Ukraine est de plus en plus préoccupante alors que la venue d’Angela Merkel et de François Hollande à Moscou n’a pas permis de trouver une solution pour entériner ce conflit. L’Union européenne envisage d’appliquer de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie.

Du côté de la Grèce, la situation est également toujours aussi préoccupante alors que le nouveau premier ministre du pays, Alexis Tzipras, souhaite toujours sortir son pays de l’austérité dans laquelle il est plongé. Il a également indiqué que la Grèce ne profiterait pas du plan d’aide internationale après le 28 Février. Rappelons que la première tournée européenne du premier ministre, Alexis Tsipras et du ministre des finances Yannic Varouafakis s’est soldée par un échec. En effet, ces réunions n’ont débouché sur aucune avancée. Bien au contraire, devant l’inflexibilité dont font preuve notamment l’Allemagne et la France, un certain nombre de promesses électorales pourraient être remises en question. De plus, mercredi dernier, la Banque Centrale Européenne a enfoncé le clou en indiquant qu’elle n’accepterait plus les obligations d’Etat grecques comme collatéral. Cette situation fait ressurgir les craintes de voir la Grèce sortir de la zone euro et d’effacer complétement sa dette vis-à-vis de ses principaux créanciers. Ce bras de fer engagé par la Grèce inquiète également les investisseurs car ce mouvement de protestation pourrait s’étendre à d’autres pays membres au sein de la zone euro.

Le Dax abandonne près de 1.69% à 10 663.51 points, le Cac 40 0.85% à 4 651.08 points et le Footsie seulement 0.24% à 6 837.15 points. Au niveau de Wall Street, le Dow Jones concède 0.53% à 17 729.21 points, le S&P500 0.42% à 2 046.74 points et le Nasdaq 0.39% à 4 726.01 points.

La Bourse de Tokyo, dans le sillage des bourses américaines et européennes cède 0.33% à 17 652.68 points, dans un contexte économique pesant depuis quelques jours. La situation économique chinoise pourrait inciter à la mise en place de nouvelles mesures de soutien à l’économie.

FOREX

La monnaie unique s’est montrée hésitante tout au long de la journée d’hier face au billet vert en attendant plus d’éléments sur le dossier grec. Pour le moment, aucun accord n’a été signé alors que la Grèce tente difficilement de revoir les conditions de ses prêts. De son côté, le ministère grec des Finances souhaite que l’accord recherché par son pays prenne effet début septembre.

Le marché se montre de plus en plus hésitant en attendant les prochaines négociations. Les investisseurs suivront mercredi la réunion de l’Eurogroupe avec les ministres des Finances de la zone euro et le sommet européen qui se tiendra jeudi. Les dirigeants grecs tenteront au cours de ces événements de trouver un compromis avec leurs homologues européens pour éviter tout défaut de paiement et sortie de la Grèce de la zone euro. Dans ce contexte, l’euro se négocie pour 0,7428 pence face à la livre sterling et atteint 134,35 yens contre la devise japonaise.

Le billet vert de son coté, parvient à se maintenir après les bons chiffres du rapport sur l’emploi américain qui laisse entrevoir un possible resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine dans les prochains mois. Ainsi, ce matin, la monnaie unique s’échange contre 1,1314 dollar. La devise nippone se négocie quant à elle contre 118,69 yens tandis que la devise britannique se traite contre 1,5233 dollar américain. La récente remontée du pétrole continue de se faire ressentir pour certaines devises. Le billet vert se traite contre 1,2462 dollar canadien et 7,5930 couronne norvégienne.

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