Après 9 séances de hausse consécutives entre le 9 et le 21 Juin, les marchés ont subi une forte correction la semaine passée. Le DJ Eurostoxx50 cède 3.9% sur les 5 séances, ce qui porte sa performance depuis le début de l’année à -11.4%. Le repli est plus important sur l’indice Cac40 qui chute de 4.5%, à -10.6% depuis le début 2010. Les marchés américains connaissent une évolution similaire : le S&P500 perd 3.7% sur la semaine, ce qui ramène sa performance depuis le début de l’année en négatif, à -3.4%. A la faveur de cette baisse, les indices de volatilité rebondissent : le VIX américain et le V2X européen augmentent de 19% et s’établissent respectivement à 28.5 et 32.1. Enfin, l’Euro recule de 0.15% face au Dollar, à 1.2369.

La semaine commençait pourtant bien, sous l’effet des déclarations des dirigeants chinois au sujet du Yuan. La monnaie chinoise ne devrait plus être indexée au Dollar, mais être désormais liée à un « panier de monnaies » (sans plus de précision), de manière à introduire de la flexibilité dans la fixation du taux de change. Les autorités ont cependant insisté sur le caractère lent et progressif de la réévaluation, ce qui incite certains commentateurs à considérer que cette décision n’a été prise que pour permettre aux dirigeants chinois d’acheter de la tranquillité pour les mois à venir…

Après ce bref répit, les difficultés ont repris le dessus. Une fois n’est pas coutume, ce sont les Etats-Unis qui ont nourri les inquiétudes cette semaine. En cause : des indicateurs macroéconomiques en berne.

Les ventes de logements, notamment, ont très fortement chuté, non seulement par rapport au dernier chiffre mais également par rapport au consensus qui anticipait pourtant une nette baisse. Cela n’augure rien de bon pour la croissance américaine. C’est pourquoi le Président américain a tenté, au cours du G20 de Toronto, de convaincre ses homologues européens de continuer à soutenir la fragile reprise économique constatée ces derniers mois. Les dirigeants de l’UE, qui avancent désormais au rythme des réductions de déficit, ont opposé une fin de non recevoir à cette demande. Leur mot d’ordre : la croissance ne peut plus être financée par la dette.

Au sujet du projet de taxation des banques, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France s’étaient accordés, en cours de semaine, pour mettre en place de manière coordonnée une telle taxe. L’objectif était de donner plus de poids à ce projet avant la tenue du Sommet du G20. Peine perdue, puisque, en raison de l’opposition de certains pays, dont le Canada, l’Australie et le Brésil, aucun consensus n’a émergé. Reste à savoir si les trois pays européens continueront leur cavalier seul en mettant en place cette taxe à l’intérieur de leurs frontières ou si ce projet restera lettre morte…

Notre gestion a convenablement traversé cette semaine de repli des marchés. Notre fonds EFG Maxima a évité plus de 90% du mouvement de baisse. En effet, dès le début de la semaine, nous avons réduit de moitié notre exposition actions et nous avons poursuivi ce désinvestissement sur les deux séances suivantes. Le FCP EFG Maxima cède 0.26% sur la semaine, contre -3.94% pour le DJ Eurostoxx50, ce qui porte sa performance depuis le début de l’année à +0.9% alors que le DJ Eurostoxx50 recule de 11.4%. Notre fonds de gestion prudente EFG Optimum progresse de 0.12% sur la semaine, ce qui porte à +2.28% sa performance depuis le début de l’année.

Bourse Tendance avec EFG Asset Management France