La Bourse de Paris achève le mois de mars pleine d’entrain (+1,02%)

La Bourse de Paris a terminé la semaine et le premier trimestre 2019 en fanfare (+1,02%) vendredi, portée notamment par l’espoir d’avancées significatives dans les négociations commerciales sino-américaines, et sans faire cas d’un troisième rejet de l’accord de Brexit.

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La Bourse de Paris achève le mois de mars pleine d’entrain (+1,02%)

L’indice CAC 40 a gagné 53,99 points à5.350,53 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,4 milliards d’euros. La veille, il avait fini près de l’équilibre .

Sur la semaine, l’indice a pris 1,38%, portant ses gains depuis le 1er janvier à 12,94%.

La cote parisienne a débuté dans le vert et ne s’estpar la suite pas défaite de son enthousiasme, se rapprochant des 5.400 points.

"Les avancées commerciales entre la Chine et les Etats-Unis portent les marchés" mais aussi le "fait que l’on soit le dernier jour du premier trimestre, ce qui tire généralement les indices un peu à la hausse", a souligné auprès de l’AFP Marco Bruzzo, directeur général délégué de Mirabaud Asset Management.

Ainsi "on finit le premier trimestre un peu en fanfare, à l’image de l’ensemble de ces trois derniers mois", a-t-il ajouté.

Les discussions commerciales entre la Chineet les Etats-Unis, qui se sont achevées vendredi à Pékin, ont été "franches et constructives", selon la Maison Blanche, avant une nouvelle session à Washington la semaine prochaine pour tenter de mettre fin aux différends entre les deux pays.

Dans ce contexte, les valeurs cycliques, qui sont davantage à risque car sensibles à la conjoncture, enregistrent les meilleurs performances tandis que les valeurs défensives sont à la peine, a expliqué M. Bruzzo.

Quant au rejet par les députés britanniques, pour la troisième fois, du Traité de retrait de l’UE de la Première ministre Theresa May, il ne semblait pas émouvoir plus que ça les investisseurs.

"Le Brexit n’affecte pas le marché pour le moment. Il ne veut pas forcément se concentrer sur ce problème-là car il pense que de toute façon on trouvera une solution à moyen terme", selon le spécialiste.

Le président du Conseil européen Donald Tusk a convoqué un sommet européen spécial le 10 avril, après le nouveau rejet de l’accord sur le Brexit par le Parlement britannique, qui laisse un Royaume-Uni en crise face à deux options : un Brexit sans accord le 12 avril ou unlong report du divorce.

Selon l’un des deux scénarios retenus par les 27 lors d’un sommet à Bruxelles il y a une semaine, sans ratification britannique de l’accord de retrait avant le 29 mars, le Royaume-Uni "indiquera avant le 12 avril 2019 une voie à suivre, en vue de son examen par le Conseil européen".

 Flopée d’indicateurs -

En matière de données macroéconomiques, la séance a été particulièrement dense des deux côtés de l’Atlantique.

Aux Etats-Unis, la confiance des consommateurs, mesurée par l’enquête de l’Université du Michigan,a confirmé son amélioration en mars grâce à un regain d’optimisme des ménages aux bas revenus tandis que les ventes de maisons neuves ont fortement rebondi en février, dépassant nettement les prévisions des analystes.

La croissance de l’activité économique dans la région de Chicago a en revanche ralenti ce mois-ci, selon l’indice des directeurs d’achats de l’association ISM et l’inflation sur un an a encore marqué le pas en janvier, tombant à 1,4% contre 1,8% en décembre, selon l’indice PCE.

Sur le Vieux Continent, la croissance du PIB britannique a ralenti à1,4% en 2018, freinée par un repli des investissements des entreprises sur fond d’incertitudes autour du Brexit.

En France, la consommation des ménages a fléchi de 0,4% en février, repartant à la baisse après un rebond de 1,4% en janvier, en raison notamment d’un recul de la consommation d’électricité.

Sensibles aux tensions commerciales, les valeurs sidérurgiques ont fini bien orientées, à l’instar d’Eramet (+2,74% à 49,56 euros), Aperam (+1,89% à 25,39 euros) ou encore ArcelorMittal (+ 1,87% à 18,06 euros).

BNP Paribas a gagné 1,49% à 42,61 euros, soutenu par une plus-value nette d’impôt "d’environ 300 millions d’euros" au premier trimestre grâce à une nouvelle cession de titres de la société indienne d’assurance vie SBI Life.

Thales a progressé de 1,57% à 106,75 euros, fort du succès de son offre publique d’achat sur Gemalto.

Nexity s’est apprécié de 2,40% à 43,50 euros après l’annonce de son PDG Alain Dinin, qui compte renoncer à ses fonctions de directeur général dans le cadre d’une réforme de la gouvernance.

Valeo a profité (+1,41% à 25,85 euros) de la montée au capital de l’Etat qui devient l’un de ses principaux actionnaires.

Vivendi a grappillé 0,19% à 25,83 euros. Le groupe français, principal actionnaire de Telecom Italia (Tim), a fait un geste d’apaisement vendredi envers le fonds américain Elliott afin de redonner de la stabilité à l’opérateur, grandement fragilisé par les tensions entre ses actionnaires.

jra/ef/az

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