La Bourse de Paris cède du terrain (-0,26%) après la démission de Cohn

La Bourse de Paris fléchissait légèrement (-0,26%) mercredi matin, accueillant frileusement la démission la veille de Gary Cohn, principal conseiller économique de Donald Trump et l’un des rares opposants à la politique protectionniste du président américain.

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La Bourse de Paris cède du terrain (-0,26%) après la démission de Cohn

A 09H33 , l’indice CAC 40 reculait de 13,32 points à 5.156,91 points. La veille, il avait fini quasiment stable (+0,06%).

"La démission de Gary Cohn, soutien du libre-échange au sein de l’administration Trump, constitue un coup dur pour tous les investisseurs qui considéraient que les sursauts protectionnistes américains n’avaient pas vocation à durer", a commenté dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Le principal conseiller économique de Donald Trump, ancien numéro deux de la banque Goldman Sachs, a annoncé mardi sa démission face à la décision très controversée du président américain de taxer les importations d’acier et d’aluminium.

"Avec son départ, c’est le camp du repli sur soi et des barrières tarifaires qui vient de gagner une bataille décisive", aussi n’est-il "pas improbable que le marché réagisse assez négativement, craignant la perspective d’une guerre commerciale généralisée", a-t-il poursuivi.

"La démission de Gary Cohn est une véritable alerte pour les marchés. Il pourrait s’agir d’une tempête dans un verre d’eau, mais il est encore bien trop tôt pour l’affirmer car cette perspective renforce indéniablement la thématique de la guerre commerciale et montre aussi la volonté d’en découdre de Donald Trump", ont abondé les stratégistes du courtier Aurel BGC.

 Maisons du Mondeà la peine -

Sur le front des indicateurs, le déficit commercial français s’est à nouveau creusé en janvier pour atteindre 5,6 milliards d’euros contre 3,6 milliards le mois précédent, après s’être fortement dégradé au cours de l’année dernière.

Dans la zone euro, la troisième estimation de la croissance du quatrième trimestre est également au programme.

Mais l’agenda sera surtout dominé par les Etats-Unis, où sont attendues en particulier les données ADP de l’emploi dans le secteur privé pour le mois de février, généralement considérées comme un prélude au rapport mensuel sur l’emploi qui serapublié ce vendredi.

La balance commerciale pour janvier ainsi que la deuxième estimation de la productivité du quatrième trimestre seront aussi publiées outre-Atlantique.

Enfin, le marché prendra connaissance dans la soirée du Livre Beige de la Réserve fédérale américaine (Fed), soit son rapport de conjoncture.

En matière de valeurs, Maisons du Monde chutait de 7,51% à 32,00 euros, pénalisé par des perspectives 2018 jugées décevantes en dépit d’un bénéfice net de 63 millions d’euros en 2017.

Mersen se repliait de 1,03% à 38,30 euros,sans profiter de la publication mercredi d’un bénéfice net de 40 millions d’euros en 2017, multiplié par plus de 12, soutenu par la croissance des ventes et l’amélioration de sa performance opérationnelle.

Albioma progressait en revanche de 1,75% à 19,72 euros, fort d’une augmentation de son bénéfice net de 13% en 2017, à 37,4 millions d’euros, contre 30 à 35 millions visés, porté par la bonne performance de ses centrales.

Manitou perdait 3,22% à 34,55 euros alors que le spécialiste de matériel de manutention a publié mardi un bénéfice net en hausse de 40% pour 2017, à 60,1 millions d’euros, tablant pour 2018 sur une nouvelle amélioration de ses ventes et de sa rentabilité.

Chargeurs s’appréciait à l’inverse de 2,55% à 24,96 euros, profitant d’un bénéfice net annuel 2017 en légère hausse, soutenu par une amélioration de sa performance opérationnelle.

Accor SA lâchait 0,13% à 45,58 euros. Le fonds d’investissement Eurazeo (+0,06% à 77,15 euros) a annoncé mardi son intention de céder la totalité de sa participation dans le groupe hôtelier, représentant un montant de près de 550 millions d’euros au cours de clôture du jour.

La cotation de Rougier était suspendue alors que le négociant en bois tropicaux implanté à Niort (Deux-Sèvres), mais qui emploie la quasi-totalité de ses salariés au Cameroun et en Afrique, a déposé son bilan vendredi dernier.

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