La Bourse de Paris continue d’avancer (+0,48%), les craintes américaines s’éloignant

La Bourse de Paris poursuivait sa marche en avant mercredi matin (+0,48%), confortée par le rebond de Wall Street alors que les inquiétudes américaines semblent s’estomper au début d’une séance qui verra le Brexit officiellement acté.

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La Bourse de Paris continue d’avancer (+0,48%), les craintes américaines s’éloignant

A 09H56 , l’indice CAC 40 prenait 24,05 points à 5.070,25 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,57%.

"Les investisseurs ne semblent pas s’émouvoir plus que cela de l’échec de (Donald) Trump sur la réforme de l’Obamacare. En effet, après un recul largement contenu lundi, les marchés reprennent leur marche en avant", a commenté Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chezSaxo Banque, jugeant qu’ils semblaient encore croire à la réforme fiscale promise par le président américain.

Le revers de Donald Trump, qui n’est pas parvenu à faire abroger la loi sur l’assurance maladie dite "Obamacare" vendredi, s’il a rendu les marchés un temps perplexe, ne lesa donc pas durablement affectés, d’autant plus que la nouvelle administration s’attend, sur la réforme de la fiscalité, à une opposition moins vive au sein de sa majorité.

"Les marchés sont désormais à l’affût de signaux sur la stratégie à venir du président américain. Les marchés ne lui accorderont pas de seconde chance et il se devra de rassurer vite sur cette fameuse réforme fiscale", a complété M. Dembik.

Emboîtant le pas à la Bourse de New York, qui a nettement rebondi mardi, aidée par des statistiques encourageantes et de reprise des prix du pétrole, la cote parisienne optait à son tour pour l’optimisme dans une séance marquée essentiellement, en Europe, par le lancement officiel du Brexit.

"Le Royaume-Uni va activer ce jour l’article 50 du traité de Lisbonne qui officialisera la sortie du pays de l’Union européenne. Le déclenchement de l’article 50 va laisser deux ans maximum afin de négocier cette sortie", a détaillé M. Dembik.

La Première ministre britannique Theresa May a signé mardi la lettre qui sera remise mercredi à Bruxelles pour déclencher le divorce du Royaume-Uni avec l’Union européenne.

L’annonce de cette rupture inédite dans l’histoire du projet européen sera faite par Theresa May devant les députés du Parlement de Westminster à 13H30 (11H30 GMT) mais ne devrait pas susciter de gros mouvements sur le marché, qui a largement anticipé cette échéance.

 Brexit day -

"Les marchés ont largement intégré cette perspective et ne devraient pas réagir avant le début des négociations. L’UE des 27 doit se réunir fin avril pour fixer ses priorités. Les négociations ne devraient pas commencer avant mai dans le meilleur des cas", ont abondé les analystes du courtier Aurel BGC.

Sur le front des indicateurs, le moral des ménages français s’est maintenu en mars à son niveau de long terme, atteint en janvier pour la première fois depuis 2007.

Les promesses de vente de logements en février aux Etats-Unis seront également scrutées par les investisseurs plus tard dans la séance.

Du côté des valeurs, Sanofi était bien orienté (+1,10% à 84,86 euros) après que le géant pharmaceutique français et son partenaire américain Regeneron ont annoncé mardi l’autorisation aux Etats-Unis de Dupixent (dupilumab), un premier biomédicament indiqué dans le traitement de l’eczema sévère.

Neopost s’envolait (+5,77% à 32,26 euros) après la publication de résultats 2016 ayant rassuré le marché sur la capacité du groupe à renouer avec la croissance.

Engie grimpait de 2,55% à 13,05 euros, bénéficiant d’un relèvement de recommandation à "surpondérer", contre "neutre" auparavant, par JPMorgan.

EDF ne bénéficiait guère en revanche (-0,26% à 7,62 euros) de l’annonce, mardi, de la réussite de son augmentation de capital de 4 milliards d’euros. La demande pour le milliard d’euros proposé aux investisseurs, hors Etat français, a atteint environ 1,9 milliard d’euros.

Vallourec poursuivait sa marche en avant (+4,44% à 5,92 euros) sur fond de reprise des cours du pétrole.

Guerbet accusait à l’inverse le coup (-7,38% à 83,82 euros), pénalisé par un bénéfice net 2016 en fort recul.

Orpea ne profitait pas (-2,07% à 86,87 euros) d’une nette hausse (+68%) du résultat net part du groupe, à 257,6 millions d’euros en 2016.

Metabolic Explorer (Metex) lâchait pour sa part 3,10% à 2,50 euros après que la société de chimie végétale a annoncé avoir engrangé l’an dernier un bénéfice net de 6,6 millions d’euros, après plusieurs années de pertes, grâce à la cession d’un de ses procédés.

Eurosic montait de 3,76% à 37,30 euros, galvanisé par des résultats 2016 en forte croissancegrâce au rachat de Foncière de Paris qui l’a propulsé au rang de 4e foncière d’immobilier tertiaire cotée en France.

jra/ef/pre

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