La Bourse de Paris hésite et regarde vers la Grèce (+0,35%)

La Bourse de Paris a achevé dans le vert (+0,35%) lundi une séance hésitante, les investisseurs restant focalisés sur l’évolution des discussions entre la Grèce et ses créanciers dans une séance animée par plusieurs indicateurs.

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La Bourse de Paris hésite et regarde vers la Grèce (+0,35%)

L’indice CAC 40 a pris 17,41 points à 5.025,30 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,4 milliards d’euros. Vendredi, il avait perdu 2,53%.

Le marché parisien est reparti de l’avant en début de séance avant de faiblir puis de regagner à nouveau du terrain, le flou entourant l’évolution du dossier grec alimentant depuis plusieurs jours la volatilitésur les places boursières.

"Le flot de rumeurs" dans le dossier grec "fait que l’on va avoir des petits sursauts", explique Andréa Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

"La Grèce reste au centre des préoccupations", souligne-t-il. "Des rumeurs démenties d’un accord imminentont permis au marché de monter" en milieu d’après-midi, rappelle-t-il.

Angela Merkel, François Hollande et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker doivent tenter lundi soir de sortir le dossier grec de l’ornière tout en discutant des réformes pour l’UE souhaitées par Londres, lors d’un dîner à Berlin.

Les négociations piétinent entre le pays au bord du défaut de paiement, et ses créanciers, les membres de l’UE et le FMI.

Ces derniers réclament des réformes concrètes pour améliorer la compétitivité de l’économie grecque, et des mesures d’économies budgétaires, avant de débloquer une dernière tranche d’aide de quelque 7,2 milliards d’euros, sur les 240 milliards d’euros de prêts consentis depuis 2010.

"Les deux parties semblent ne pas parler le même langage", mais "un accord reste probable au regard des enjeux", estime pour sa part le courtier Aurel BGC.

Dans ce contexte, "les séances toujours assez indécises" se succèdent "avec un marché qui appuie toujours un peu vers le bas", analyse M. Tuéni.

Les investisseurs ont peu réagi aux indices PMI définitifs en zone euro qui ont montré que la croissance du secteur manufacturier a légèrement accéléré en mai.

De son côté, l’inflation en Allemagne a encore accéléré en mai, enregistrant sa quatrième hausse d’affilée, tandis qu’aux Etats-Unis elle a ralenti en avril sur un an.

Toujours outre-Atlantique, les ménages américains ont réduit leurs dépenses de consommation en avril alors que leurs revenus ont augmenté et l’activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis a progressé plus que prévu en mai.

Parmi les valeurs, Elior a terminé en forte hausse , le courtier Nomura ayant entamé le suivi à "acheter", alors que le titre avait progressé nettement vendredi dans la foulée de bons résultats pour le premier semestre.

Vinci (+1,31% à 54,79 euros) a fait de son côté son entrée parmi les valeurs européennes préférées de JPMorgan.

PSA Peugeot Citroën a perdu 0,76% à 18,86 euros et Renault s’adjugeant pour sa part 0,28% à 94,79 euros, après avoir démarré la séance en hausse, alors que les immatriculations de voitures particulières neuves en France ont reculé de 4,0% en mai.

cc/fka/nas

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