La Bourse de Paris rebondit (+1,39%) avant une série de statistiques européennes

La Bourse de Paris rebondissait (+1,39%) mardi matin, les investisseurs abordant avec optimisme une journée riche en publications macroéconomiques, avec toujours un oeil sur la Grèce.

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La Bourse de Paris rebondit (+1,39%) avant une série de statistiques européennes

A 09H12 , l’indice CAC 40 prenait 69,69 points à 5.082,00 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,37% au terme d’une séance très volatile.

"Les marchés actions résistent plutôt bien depuis quelques jours alors que l’euro et les taux (d’emprunts) se stabilisent peu ou prou", ont noté les analystes d’Aurel BGC.

"La bonne tenue de Wall Street" qui a atteint de nouveaux records lundi soir "n’y est pas non plus étrangère", selon eux.

Après un "nouveau record pour Wall Street, les indices européens tentent le rebond avant le ZEW allemand", le baromètre de la confiance des milieux financiers allemands, ont également observé les analystes de Saxo Banque.

"La journée sera marquée essentiellement par des statistiques européennes" mais "l’attention devrait rester focalisée encore et toujours sur la Grèce et les négociations en cours avec ses créanciers", ont-ils ajouté.

"Si la situation grecque est critique, les marchés verraient peut-être un accident de parcours, comme un défaut de remboursement sur une échéance de dette au FMI par exemple, comme un moyen d’accélérer et conclure les négociations. Au risque qu’un impondérable, comme une ruée au guichet des banques en Grèce, ne provoque in fine une crise qui décidera du dénouement", a aussi souligné Aurel BGC.

La Grèce menace depuis mars d’un défaut de paiement si ses créanciers ne débloquent pas une nouvelle tranche de prêts, mais pour le remboursement de l’échéance de juin la situation se corse, poussant à un accord très rapide avec les créanciers.

Le pays attend depuis neuf mois une tranche de 7,2 milliardsd’euros promise par ses créanciers internationaux, Fonds monétaire international (FMI), Union européenne (UE) et Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre des 240 milliards d’aide promis depuis 2010.

Du côté des indicateurs, la zone euro doit publier des chiffres d’inflation pour le mois d’avril ainsi que son commerce extérieur en mars.

En Allemagne, c’est le baromètre ZEW pour mai qui est attendu. En avril, il avait réservé une mauvaise surprise avec une baisse inattendue à 53,3 points.

Aux États-Unis, le chiffre des mises en chantier de logements pour avril doit être publié.

Les immatriculations européennes de véhicules neufs en avril, publiées pour leur part avant l’ouverture des places européennes, ont poursuivi leur croissance en avril (+6,9%) et atteint 1,16 million d’unités, notamment grâce au dynamisme du marchéitalien.

Sur le terrain des valeurs, Renault gagnait 1,45% à 93,14 euros et Peugeot 1,42% à 17,85 euros. Lors de ce mois d’avril, le meilleur en termes de volumes de ventes depuis 2009 pour le marché automobile européen, les groupes français ont tous deux progressé mais c’est de loinRenault qui s’est le mieux comporté avec un bond de 14,9% des immatriculations de véhicules neufs, tandis que PSA Peugeot Citroën n’a gagné que 2,1% par rapport au même mois de 2014.

Areva montait de 0,31% à 8,30 euros alors que Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF (-0,64% à 22,38 euros),défend "la logique industrielle" d’une prise de contrôle majoritaire de l’activité réacteurs du groupe nucléaire Areva, dans un entretien au Figaro.

Latécoère était porté (+2,11% à 9,19 euros) par un chiffre d’affaires en hausse de 12,4% au premier trimestre, à 181,7 millions d’euros, tiré par son activité industrielle d’aérostructure et à la faveur de l’appréciation du dollar.

Vallourec progressait de 1,34% à 23,40 euros après avoir annoncé être en négociations avec le groupe Ascométal pour une reprise partielle de son aciérie de Saint-Saulve (Nord), selon Les Echos.

Heurtey Petrochem était pénalisé (-0,18% à 28,26 euros) par une baisse de près de 10% d son chiffre d’affaires au premier trimestre, mais le groupe a confirmé ses perspectives pour l’exercice 2015.

Havas montait de 0,65% à 7,70 euros, profitant de l’annonce de son intention de rapprocher ses agences Havas 360 et Havas Worldwide Paris afin de placer cette nouvelle structure parmi les trois premières agences de communication en France.

Plastivaloire ne bénéficiait pas (-1,90% à 53,09 euros) d’un chiffre d’affaires pour le premier semestre de son exercice décalé en hausse de 10,8%, gonflé par ses activités dans l’automobile et par l’intégration de la société Karl Hess.

Figeac Aéro reculait de 0,24% à 20,95 euros alors que l’équipementier a signé un nouveau contrat avec Snecma (Safran : +1,45% à 65,08 euros), lié au moteur de nouvelle génération LEAP pour moyen-courriers, d’un montant de 40 millions de dollars.

Parrot grappillait 0,15% à 26,74 euros. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a autorisé l’usage professionnel du drone "Bebop" du groupe français, ouvrant notamment àce produit le marché des médias et de l’immobilier.

Vinci (+2,45% à 54,71 euros) et Eiffage (+3,67% à 53,74 euros) profitaient du relèvement de leur recommandation par la banque JPMorgan à "surpondérer" contre "neutre" auparavant.

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