La Bourse de Paris reflue (-0,65%), tirée vers le bas par la faiblesse de Wall Street et du pétrole

La Bourse de Paris débutait en retrait (-0,65%) mardi matin, rompant avec cinq séances de hausse et tirée vers le bas par les mauvaises performances de Wall Street et des prix du pétrole fragiles.

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La Bourse de Paris reflue (-0,65%), tirée vers le bas par la faiblesse de Wall Street et du pétrole

A 09H11 , l’indice CAC 40 perdait 33,19 points à 5.087,33 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,75%, alors que la Bourse de New York a clôturé en baisse, entraînée par un fort déclin des cours de brut.

"Les signes additionnels de faiblesse de l’économie chinoise via les indices PMI publiés ce week-end et hier, combinés à des statistiques américaines sans éclat età la volonté confirmée de l’Iran de remonter rapidement de 0,5 million de barils par jour le volume de ses exportations, ont fortement déprimé les cours du baril de pétrole", ont noté les stratégistes du Crédit Mutuel CIC.

En Asie, les cours du pétrole se reprenaient néanmoins après avoir fortement reculé sous l’effet des inquiétudes quant à une faiblesse de la demande couplée à une abondance de l’offre, après que l’Iran a évoqué une augmentation de ses exportations.

Selon le Crédit Mutuel CIC, "cette chute (représente) une aubaine pour les économieseuropéennes à un moment où le ralentissement de la demande mondiale en provenance des pays émergents pèse sur les perspectives des entreprises".

Mais "il est cependant aussi nécessaire d’intégrer l’impact négatif en termes d’investissement au niveau mondial, alors que les entreprises liées de près ou de loin aux matières premières au sens large pèsent pour 1/3 environ des dépenses de ce type au niveau planétaire", ont-ils développé.

"Ceci explique aussi le manque de vigueur du rebond de la croissance américaine qui place la Fed dans une situation délicateà l’approche du resserrement de sa politique monétaire", ont-ils poursuivi.

Dans ce contexte, les investisseurs ont plus que jamais les yeux tournés vers le rapport mensuel sur l’emploi américain, attendu vendredi et très regardé par la Réserve fédéral américaine aussi, pour tenter de déterminer le moment où la banque centrale va commencer effectivement à remonter ses taux directeurs.

En termes d’indicateurs, l’agenda du jour est par contre peu fourni, avec essentiellement les commandes industrielles en juin aux États-Unis.

Tandis que sur le terraindes valeurs, plusieurs poids lourds du CAC ont encore publié des résultats.

Axa profitait ainsi (+1,32% à 24,58 euros) de l’augmentation de son bénéfice net de 2% au premier semestre à 3,1 milliards d’euros, porté par les segments vie, épargne et retraite, ainsi que la gestion d’actifs.

Crédit Agricole en revanche plongeait de 8,64% à 13,16 euros, après avoir passé une nouvelle provision pour litiges dans le cadre d’une enquête aux États-Unis sur d’éventuelles infractions à la loi sur les paiements en dollars vers des pays soumis à embargo, dossier dont labanque attend la résolution pour 2015. La banque a engrangé un bénéfice net en hausse au deuxième trimestre.

BNP Paribas reculait de 1,06% à 58,92 euros, après s’être vu infligé une amende de 15 millions de dollars de Hong Kong (1,8 million d’euros) par le régulateur boursier local, pour des manquements concernant un marché de l’ombre ("dark pool").

Bonduelle progressait de 0,91% à 26,75 euros, dynamisé par un chiffre d’affaires en croissance de plus de 3% sur son exercice décalé 2014/15, grâce aux ventes réalisées hors de l’Union européenne.

Tessi prenait 2,84% à 98,73 euros. Le fournisseur de services aux entreprises a vu sa croissance s’accélérer au deuxième trimestre sous l’effet des acquisitions effectuées par sa principale division, celle spécialisée dans le traitement de documents.

LafargeHolcim était à l’équilibre (+0,08% à 63,30 euros) alors que le colosse des matériaux de construction, issu de la fusion récente du français Lafarge et du suisse Holcim, va lancer une procédure de retrait obligatoire pour racheter les dernières actions Lafarge encore en circulation.

Elior était recherché(+0,75% à 18,18 euros) dans la foulée de l’annonce du rachat du groupe de restauration américain Starr Restaurant Catering Group (SRCG) qui permet au groupe de consolider sa position au Etats-Unis.

abx/sl/mml

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