La Bourse de Paris reprend son souffle au lendemain d’un fort rebond (-0,09%)
La Bourse de Parisévoluait quasi à l’équilibre mardi matin (-0,09%), au lendemain d’un fort rebond suscité par un discours de la Banque centrale européenne et à l’entame d’une journée marquée par l’annonce du nouveau gouvernement français.
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La veille, il avait pris 2,10%, soutenu par un discours tenu vendredi aux Etats-Unis par le président de la BCE Mario Draghi.
"Les indices marquent une pause après un début de semaine enthousiasmant", où "les investisseurs ont salué l’éventualité que la BCE puisse prendre de nouvelles mesures, moins conventionnelles, afin de soutenir l’économie européenne", résument les analystes chez Saxo Banque.
Le marché parisien revenait à davantage de mesure, d’autant que comme le rappelle Crédit Agricole CIB, la mise en place de nouvelles mesures de soutien de la BCE —dont des rachats d’actifs— reste pour l’heure "hautement improbable".
Les investisseurs se préparent par ailleurs à une journée riche en statistiques et rendez-vous politiques.
Le marché va surveiller notamment l’annonce de la composition du nouveaugouvernement français, le précédent étant tombé lundi en raison de désaccords sur la politique économique à mener.
Pour les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC, "à ce stade, les marchés financiers continuent de faire crédit à la France d’une volonté de réforme".
Le regard des investisseurs devrait par ailleurs se tourner vers l’Ukraine, à quelques heures d’une rencontre entre le président ukrainien, Petro Porochenko, et son homologue russe, Vladimir Poutine.
Enfin, plusieurs indicateurs économiques sont au programme aux Etats-Unis avec dans l’après-midi les commandes de biens durables, les prix des logements et la confiance des consommateurs.
Parmi les valeurs, le secteur bancaire résistait, toujours porté par le discours de la BCE. BNP Paribas prenait 0,62% à 50,54 euros, Crédit Agricole 0,09% à 11,00 euros et Société Générale 0,30% à 38,77 euros.
Accor gagnait 0,78% à 36,27 euros après avoir annoncé une hausse de 76% de ses résultats semestriels, de nouveaux rachats d’hôtels et des objectifs ambitieux pour 2014.
Eurazeo était recherché (+1,76% à 54,28 euros) malgré une perte nettede 93 millions d’euros au premier semestre, du fait de charges non récurrentes et de l’absence de cessions significatives.
Gemalto était en progression (+1,20% à 78,33 euros). Le groupe a renforcé son partenariat avec le premier opérateur japonais de télécommunications cellulaires,NTT Docomo, à qui il va fournir des systèmes de communication sans contact.
Vinci gagnait 0,34% à 49,02 euros. Le groupe va accroître fortement sa présence dans les infrastructures de télécommunications, en rachetant la branche spécialisée du néerlandais Royal Imtech.
JCDecaux gagnait 0,38% à 26,09 euros après avoir déployé en association avec le géant américain des télécoms Verizon 169 bornes numériques de recharge d’appareils mobiles dans quatre des principaux aéroports américains.
GDF Suez souffrait (-1,40% à 18,70 euros) après la décision de la banque suisse UBS d’abaisser sa recommandation sur la valeur à "neutre", contre "acheter" précédemment.
Air France-KLM était presque stable (-0,05% à 7,96 euros). Le SNPL, syndicat majoritaire chez les pilotes à Air France, promet de déposer jeudi un préavis de grève pourseptembre.
Enfin, Adocia prenait 2,98% à 17,60 euros après avoir annoncé le démarrage en Inde d’une étude clinique de Phase III, dernière étape avant une éventuelle demande d’autorisation de mise sur le marché, sur son traitement de l’ulcère du pied diabétique.
jbo/fga/evs
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