La Bourse de Paris reste en retrait (-0,39%) après la BCE

La Bourse de Paris perdait du terrain (-0,39%) vendredi matin au lendemain de propos du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi qui ont entraîné une forte appréciation de l’euro.

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La Bourse de Paris reste en retrait (-0,39%) après la BCE

A 09H24 , l’indice CAC 40 se repliait de 19,74 points à 5.094,88 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,26%.

"Si nous devions résumer en une seule phrase l’actualité d’hier : la BCE a donné rendez-vous au marché le 26 octobre prochain", a commenté dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Comme attendu, à l’issue de la réunion de son conseil des gouverneurs jeudi, la Banquecentrale européenne (BCE) a gardé à zéro son principal taux directeur et a conservé en l’état son programme massif de rachats de dettes publiques et privées.

Mais son président, Mario Draghi, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’à moins qu’un risque imprévisible à l’heure actuelle ne se matérialise dans l’intervalle, l’avenir de ce programme sera décidé "en octobre".

"A part modifier ses prévisions (en augmentant notamment sa prévision de croissance à 2,2% en 2017 pour la zone euro) et mentionner l’inquiétude soulevée par la hausse de l’euro qui a un effet négatif sur l’inflation, Mario Draghi a donné assez peu de détails concrets sur le retrait des mesures d’assouplissement quantitatif", laissant le marché quelque peu sur sa faim, a ajouté M. Dembik.

La réaction la plus forte, une fois de plus, a été observée sur le marché des changes où l’euro, à la suite des déclarations de M. Draghi jeudi, a grimpé jeudi au-dessus du seuil symbolique de 1,20 dollar, un cap précédemment franchi le 29 août.

"Il a suffi que Mario Draghi affirme que (la BCE) avait eu un bref +échange+ sur le sujet des ralentissements des achats d’actifs pour que l’euro s’emballe à nouveau et atteigne son plus haut de l’année face au dollar notamment", ont estimé de leur côté les analystes de Mirabaud Securities Genève.

 STMicroelectronics bientôt dans le CAC -

Sur le front des indicateurs, la Chine a ouvert la marche en publiant des chiffres du commerce extérieur décevants pour le mois d’août, marqué par un net repli des exportations tandis que les importations sont reparties nettement à la hausse.

L’excédent commercial allemand a pour sa part atteint 19,5 milliards d’euros en juillet, soit un recul par rapport à juin, en raison d’une hausse annuelle des exportations moins marquée que celle des importations.

En France, la production industrielle s’est légèrement redressée en juillet, progressant de 0,5% après avoir chuté de 1,1% le mois précédent.

Le marché doit encore prendre connaissance de la production industrielle pour ce même mois au Royaume-Uni ainsi que des crédits à la consommation pour le mois de juillet aux Etats-Unis.

Du côté des valeurs, Peugeot se trouvait pénalisé (-1,59% à 18,31 euros) par un abaissement de sa recommandation à "sousperformer" contre "neutre" auparavant par Exane BNP Paribas.

Air France-KLM profitait à l’inverse (+0,77% à 13,08 euros) d’une progression de 5,1% du nombre de passagers transportés par le compagnie en août, avec une hausse marquée vers l’Amériquedu Nord, l’Afrique et le Moyen-Orient, et un recul vers l’Amérique latine

Natixis s’appréciait de 1,18% à 6,32 euros après avoir annoncé jeudi le rachat d’une part de 40% au capital de BPCE Assurances détenue par les assureurs mutualistes Maif et Macif, pour 272 millions d’euros, devenant ainsi l’unique actionnaire de cette entité.

STMicroelectronics était bien orienté (+0,84% à 15,60 euros) après qu’Euronext a annoncé que le fabricant franco-italien de semi-conducteurs allait réintégrer à compter du 18 septembre l’indice phare de la Bourse de Paris, le CAC40, qu’il avait quitté en décembre 2013, en lieu et place du géant finlandais des équipements télécoms Nokia (-2,30% à 5,05 euros).

Recylex perdait en revanche 9,13% à 9,95 euros. Le spécialiste du recyclage des métaux, condamné en début d’année par Bruxelles pour entente surles prix, est pourtant repassé dans le vert au premier semestre, tirant profit de la forte hausse des cours du plomb et du zinc.

Aeroports de Paris souffrait (-3,14% à 138,80 euros) dans le sillage d’un abaissement de sa recommandation à "sousperformer" contre "conserver" auparavant parSantander.

Rubis lâchait 5,15% à 53,36 euros alors que le groupe spécialisé dans le stockage et la distribution de produits pétroliers a annoncé jeudi un bénéfice en forte hausse au premier semestre, gonflé par ses acquisitions récentes.

jra/ef/ggy

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