La Bourse de Paris s’enfonce un peu plus (-2,08%) en attendant les chiffres d’emploi aux Etats-Unis

La Bourse de Paris perdait plus de 2% vendredià la mi-journée (-2,08%), très nerveuse à quelques heures de la publication des chiffres de l’emploi aux États-Unis pour le mois de mars.

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La Bourse de Paris s’enfonce un peu plus (-2,08%) en attendant les chiffres d’emploi aux Etats-Unis

A 13H06 , l’indice CAC 40 perdait 91,04 points à 4.294,02 points, dans un volume d’échanges de 1,6 milliard d’euros. La veille, il avait déjà fini en baisse de 1,34%.

La place parisienne affiche clairement sa circonspection depuis l’ouverture avant les chiffres clés de l’emploi américain, souffrant également de la baisse des cours du pétrole et de mauvais chiffres au Japon.

"Le marché parisien est un peuguidé par l’Asie, notamment le Japon après un mauvais indicateur et le pétrole en berne depuis ce matin pèse également", a résumé Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.

Il y a aussi de la nervosité avant les statistiques d’emploi aux États-Unis, a-t-il ajouté.

"Cesont les statistiques de l’emploi aux États-Unis, en début d’après-midi, qui influenceront avant tout la tendance, en parallèle à la publication de l’indice ISM manufacturier" américain, ont également souligné les analystes du Crédit Mutuel CIC.

"Très positives, elles modifieraient la perception que la Banque centrale américaine restera durablement prudente ; trop faibles, elles accentueraient encore cette tendance, qui affaiblit le dollar et porte l’euro ou le yen", ont-ils développé.

Ces chiffres sont en effet toujours scrutés avec beaucoup d’attention par des investisseurs à la recherche d’indices sur les décisions à venir de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui suit de près les évolutions de son marché du travail.

En février, les 242.000 créations d’emplois avaient largement dépassé les attentes, le taux de chômage restantau plus bas depuis huit ans à 4,9%, ce qui renforce la probabilité d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt cette année.

En termes d’indicateurs, la Chine a ouvert le bal avant l’ouverture avec ses chiffres sur l’activité manufacturière qui a rebondi de façon inattendue en mars, pour la première fois en neuf mois, selon un indice PMI gouvernemental.

A l’inverse, l’indice de confiance des grandes firmes manufacturières japonaises a chuté de six points dans l’édition de mars de l’enquête Tankan de la Banque du Japon (BoJ).

En France, la situation du secteur manufacturier français s’est dégradée en mars en raison d’une contraction des nouvelles commandes, et ce malgré une légère hausse de la production, selon l’indice PMI du cabinet Markit.

Aux États-Unis, outre l’emploi, les ventes de voitures en mars, la confiance des consommateurs pour le même mois (Université de Michigan), les dépenses de construction en février et l’indice ISM d’activité dans l’industrie en mars sont à l’agenda.

Du côté des valeurs, Kering reculait de 2,61% à 153 euros souffrant de l’annonce du départ de Hedi Slimane, directeur de lacréation et de l’image chez Yves Saint Laurent, au terme d’une mission de quatre ans.

Les constructeurs automobiles ne bénéficiaient pas de la progression du marché automobile français en mars, Renault baissait ainsi de 2,24% à 85,36 euros et Peugeot de 2,76% à 14,65 euros.

ArcelorMittal décollait pour sa part de 7,52% à 4,27 euros, continuant à bénéficiant à la fois d’un mouvement de rattrapage après son plus bas de 2,01 euros touché en février et des perspectives de consolidation dans le secteur avec les négociations avancées entre Tata Steel et ThyssenKrupp.

Le secteur pétrolier était logiquement pénalisé par le recul des cours du brut, Total perdant 3,23% à 38,77 euros et Technip 2,10% à 47,69 euros.

Eurazeo montait de 1,08% à 60,06 euros après les "discussions exclusives" annoncées avec le groupe américain Mondelezen vue de lui racheter "plus d’une dizaine de marques de confiserie" dont les célèbres Carambar et la licence de Malabar.

EDF perdait 1,13% à 9,75 euros alors qu’un générateur de vapeur usé de la centrale nucléaire de Paluel (Seine-Maritime), haut de 22 m et pesant 500 tonnes, a basculé pendant sa manutention

Lanson BCC refluait de 1,64% à 30 euros, pénalisé par un résultat net en chute de près d’un quart en 2015 à 12,25 millions d’euros, en raison de la baisse des volumes vendus.

abx-as/jum/az

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