La Bourse de Paris, toujours concentrée sur le Brexit, revient à plus de prudence (-0,67%)

La Bourse de Paris se repliait jeudi (-0,67%), revenantà plus de prudence après avoir réussi à rattraper en deux séances la moitié des pertes générées par le Brexit, qui concentre toujours l’essentiel de l’attention.

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La Bourse de Paris, toujours concentrée sur le Brexit, revient à plus de prudence (-0,67%)

A 09H25 , l’indice CAC 40 perdait 28,23 points à 4.167,09 points. La veille, il avait fini en hausse de 2,60%.

"Après deux jours de forte baisse et deux jours de rebond, les marchés européens devraient revenir à leur train-train quotidien", ont estimé les analystes de Aurel BGC.

"Les volumes devraient se faire plus faibles mais peut-être pas aujourd’hui car cette séance est ladernière du mois et du trimestre. Si la volatilité est attendue en baisse, c’est aussi parce que le marché va progressivement oublier le Brexit", selon eux.

"Tant que le Royaume-Uni n’a pas de gouvernement, Londres n’activera pas l’article 50" officialisant sa demande de sortie de l’Union européenne, et "aujourd’hui, l’échéance pour le dépôt des candidatures afin de succéder à David Cameron à la tête du parti conservateur constitue le principal événement du jour", ont-ils ajouté.

Pour leur quatrième séance après le Brexit, les marchés européens ont réalisé une performance "absolument étonnante" en rattrapant tout ou partie de leurs pertes, a relevé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Mais "le point de pression" de l’Europe reste du côté du secteur bancaire, "les craintes au sujet de sa solvabilité et de sa rentabilité pesant sur l’appétit en matière de risque", a-t-il souligné.

Du côté des indicateurs, les prix à la consommation en France sont restés pratiquement stables en juin par rapport au mois de mai, malgré le renchérissement des produits pétroliers.

Les premiers chiffres d’inflation pour juin en zone euro sont aussi attendus. La France publiera aussi ses ventes de détails en mai. Les chiffres définitifs de la croissance britannique au premier trimestre seront également scrutés.

Aux États-Unis, les demandes hebdomadaires d’allocation chômage et l’activité économique dans la région de Chicago en juin sont aussi au programme.

Sur le terrain des valeurs, le secteur bancaire piquait à nouveau du nez, Société Générale reculant de 1,68% à 27,44 euros, Crédit Agricole de 1,40% à 7,44 euros, BNP Paribas de 1,54% à 38,98 euros et Axa 1,63%à 17,55 euros.

Kering accusait le coup (-1,14% à 143,30 euros) après avoir été condamné à verser 13 millions de dollars à Hedi Slimane, ex-directeur artistique de sa marque Yves Saint Laurent qui réclamait l’application d’une clause de non-concurrence, et a aussitôt décidé de faire appel.

Airbus Group (-0,94% à 51,44 euros) et Safran (-0,17% à 59,20 euros) reculaient après avoir annoncé la finalisation de la constitution de leur coentreprise Airbus Safran Launchers (ASL), dont la priorité est la "prochaine génération de lanceurs Ariane 6".

Vivendi montait de 0,27% à 16,55 euros. La société a indiqué avoir fait nommer une partie de son état-major au conseil d’administration de l’éditeur de jeux vidéos mobiles Gameloft (% à euros), qu’il contrôle désormais, et a nommé à sa tête Stéphane Roussel pour remplacer le fondateur, Michel Guillemot.

Orange ne bénéficiait pas (-1,20% à 14,45 euros) de l’annonce de la signature d’un accord en vue d’acquérir 100% du capital de Sun Communication, premier câblo-opérateur moldave, en vue de réaliser la convergence avec Orange Moldavie, jusqu’à présent uniquement opérateur mobile.

Trigano était porté (+2,76% à 50,11 euros) par une croissance solide enregistré au troisième trimestre de son exercice décalé (+20,9% à 410,5 millions d’euros) bien qu’un peu moins forte qu’aux trimestres précédents, et reste optimiste pour la suite malgré le Brexit

Partouche profitait (+2,60% à 35,55) d’une rentabilité en progression au cours du premier semestre, et affiche un bénéfice net en progression de 25%, à 15,3 millions d’euros.

Eiffage (+1% à 62,42 euros) profitait du relèvement de sa recommandation à "surpondérer" contre "neutre" par Barclays, contrairement à Vinci (-0,58% à 62,16 euros) pourtant aussi relevé par la banque à "surpondérer".

Sopra Steria souffrait nettement (-3,34% à 94,73 euros) de l’abaissement de la sienne à "neutre" par HSBC et Bouygues perdait 1,34%, après avoir vu la sienne descendue à "sous performer" par Bank of America-Merrill Lynch.

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