Les frictions géopolitiques minent la Bourse de Paris (-1,40%)

La Bourse de Paris a clôturé en net repli (-1,40%) mercredi, sérieusement minée par l’affrontement verbal entre les États-Unis et la Corée du Nord.

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Les frictions géopolitiques minent la Bourse de Paris (-1,40%)

L’indice CAC 40 a reculé de 73,19 points à 5.145,70 points, dans un volume d’échanges moyen de 3,5 milliards d’euros. La veille, l’indice avait fini en petite hausse de 0,21%.

La cote parisienne a ouvert dans le rouge et a accentué ses pertes au fil de la séance.

"Les marchés européens n’aiment pas du tout l’escalade verbale entre les États-Unis et la Corée du Nord", a résumé auprès de l’AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG.

"Cela s’est traduit par une hausse de plus de 15% de la volatilité sur l’indice parisien, un signe très clair de nervosité", a-t-il ajouté.

Après avoir promis mardi le "feu et la colère" à Pyongyang sur fond de développement de ses programmes balistiques et nucléaires, le président américain a franchi un cap supplémentaire mercredi en affirmant que l’arsenal nucléaire américain, était "plus fort et plus puissant" que jamais.

"Au-delà de la baisse des actions européennes, tous les marqueurs typiques d’un mouvement d’aversion au risque sont aurendez-vous avec une détente des taux d’emprunt des États de la zone euro, une hausse de l’or et des achats de yens ou de francs suisses" autant de refuges traditionnels en cas d’incertitude, a-t-il complété.

"Face à un risque de nature mondiale, le marché est beaucoup moins sereinet, même s’il ne cède pas à la panique non plus, il se met sur ses gardes", a observé M. Baradez.

 Le CAC voit rouge -

Dans ce contexte, les indicateurs du jour n’ont pas été suffisants pour détourner l’attention du marché focalisée sur la géopolitique, pas même lesstocks hebdomadaires de pétrole aux États-Unis qui ont enregistré une baisse trois fois plus importante que prévu la semaine dernière aux États-Unis.

En matière de valeurs, la totalité du CAC 40 a terminé dans le rouge.

L’incertitude géopolitique s’est en particulier répercutée sur le secteur bancaire, à l’image de Société Générale , BNP Paribas (-2,35% à 67,27 euros) ou Crédit Agricole (-2,07% à 15,35 euros).

Sanofi a reculé de 1,63% à 80,84 euros après avoir annoncé le lancement d’une nouvelle action en justice contre le laboratoire américain Merck aux États-Unis pour violation de deux brevets liés à son médicament contre le diabète Lantus.

A l’inverse, sur l’indice SBF 120, Gecina a bénéficié (+1,44% à 130,70 euros) d’un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Kempen&Co, tout comme Aperam (+1,57%à 43,08 euros), pour lequel la banque ING a débuté son suivi à "conserver".

abx/mch/az

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