Les places boursières dans l’attente de nouvelles rumeurs commerciales, à défaut de réalités contractuelles

La Bourse de Paris tâtonnait (-0,02%) dans les premiers échanges jeudi matin, après un discours sans surprise du président de la Fed la veille, les investisseurs restant en outre focalisés sur d’éventuels développements en matière commerciale.

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La Bourse de Paris sur la réserve (-0,02%) dans l’attente de nouvelles commerciales

A 09H17 , l’indice CAC 40 s’effritait de 1,29 point à 5.905,80 points. La veille, il avait fini en repli de 0,21%.

"La banque centrale américaine a abaissé les taux pour la troisième fois cette année et a annoncé une pause dans le cycle d’assouplissement amorcé en juillet. Cette position a été réitérée par le président dela Fed Jerome Powell (...) mercredi", a souligné dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

"Il n’y a plus de raison pour que la Fed baisse encore ses taux de sitôt car l’inflation n’est pas à la baisse, l’emploi est bon et l’économie est solide, c’est-à-dire une croissance passant de modeste à modérée", selon lui.

Par ailleurs, "les discussions entre les Etats-Unis et la Chine occupent toujours le devant de la scène", a poursuivi M. Dembik.

"Le compromis ne semble pas gagné du côté de Donald Trump quin’est pas enclin à céder sur les questions d’achats de produits agricoles. En plus des incertitudes sur ces négociations qui pèsent sur les marchés, les investisseurs ont pris connaissance de mauvaises statistiques en provenance d’Asie", a-t-il développé.

Mardi, le président américain est resté vague sur la résolution du conflit commercial avec la Chine, évoquant un accord "bientôt" tout en se disant prêt à imposer de nouveaux tarifs douaniers.

Pour ce qui concerne l’automobile, M. Trump a affirmé mercredi qu’il dévoilerait prochainement sa décision sur les tarifs douaniers dans ce secteur, l’Europe étant particulièrement exposée, alors que des sources industrielles évoquent un possible report.

Du côté des indicateurs, la production industrielle comme les ventes de détail ont ralenti le mois dernier en Chine tandis que l’investissement tombait au plus bas depuis au moins 21 ans, sur fond de guerre commerciale avec les Etats-Unis.

L’Allemagne a en revanche échappé jeudi à une entrée officielle en récession, son produit intérieur brut progressant de 0,1% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent.

En France, la hausse des prix à la consommation a finalement ralenti en octobre à 0,8% sur un an, en raison notamment d’une baisse des prix de l’énergie, a indiqué jeudi l’Insee, qui a ainsi revu à la hausse son estimation provisoire de +0,7% publiée fin octobre.

La deuxième estimation de la croissance du troisième trimestre en zone euro est également à l’agenda, tout comme, aux Etats-Unis, les prix à la production du mois dernier.

 Bouygues sur le podium -

Du côté des valeurs, Bouygues montait de 1,76% à 39,29 euros, profitant du redressement de son bénéfice net au troisième trimestre, porté par ses deux principales branches d’activité, et de la confirmation de son objectif d’améliorer sa rentabilité sur toute l’année.

EDF prenait pour sa part 0,61% à 9,18 euros, fort d’un chiffre d’affaires en hausse de 3,4% sur les neuf premiers mois de l’année, à 50,94 milliards d’euros, porté par les activités de production et commercialisation en France.

Le groupe a par ailleurs abaissé jeudi ses perspectives de production nucléaire pour l’année, tablant désormais sur un redémarrage des réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) durant la première quinzaine de décembre, tout en confirmant ses objectifs financiers 2019.

ArcelorMittal perdait en revanche 2,10% à 14,89 euros. Le groupe européen devra continuer de gérer le site sidérurgique d’Ilva à Tarente (sud) jusqu’en mai 2020, quand la justice italienne se prononcera sur sa demande d’annulation de son rachat, a indiqué un responsable industriel local mercredi.

Axa reculait de 0,73% à 25,03 euros après avoir annoncémercredi soir qu’il a retiré 3,1 milliards de dollars (près de 2,9 milliards d’euros) de la cession du solde d’actions qu’il lui restait dans sa filiale américaine de services financiers Axa Equitable Holdings (EQH), vendus à Goldman Sachs.

Jacquet Metal Service s’enfonçait de 9,22%à 14,58 euros, le distributeur d’aciers spéciaux étant pénalisé par des résultats qui ont plongé au troisième trimestre, la faute à "des conditions de marché difficiles".

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