Le bitcoin, monnaie virtuelle née de l’imagination de quelques Geeks, devrait mourir, par la convoitise et le "talent" de hacking de quelques autres Geeks.

Bitcoin : les faillites des plateformes d’échanges s’enchaînent

C’est bien sans surprise que le bitcoin vit ses heures les plus sombres. Cette monnaie virtuelle, non réglementée et sans contre-valeur hormis des transactions de gré à gré, le bitcoin sert de monnaie d’échanges sur Internet, pour l’achat de biens et de services. Proie dés son lancement des hackers les plus actifs, les vols de bitcoin n’ont jamais cessé. Mais depuis quelques semaines, les événements se sont accélérés et les vols sont devenus de grande ampleur.

Flexcoin : en faillite

Une nouvelle plateforme d’échange de bitcoin a dû cesser ses activités après avoir été victime d’un piratage informatique qui l’a privée d’un demi-million de dollars d’actifs, a-t-on appris mardi.

Sur son site internet, la société Flexcoin indique avoir été "attaquée et volée" dimanche et précise que 896 bitcoins, soit environ 580.000 dollars au taux en vigueur mardi, lui ont été alors dérobés.

"Flexcoin n’a pas les ressources et les actifs pour se remettre de cette perte. Nous fermons nos portes immédiatement", précise le site de stockage de monnaie virtuelle, précisant que l’ensemble de ses bitcoins ne lui ont pas été dérobés.

Cette annonce intervient trois semaines après la fermeture de MtGox, une des plus anciennes et importantes bourses d’échange de bitcoin, qui a plongé la monnaie virtuelle dans la plus grave crise de sa jeune histoire et renforcé les doutes sur sa fiabilité.

Les pertes essuyées par Flexcoin sont toutefois sans commune mesure avec celles ayant frappé MtGox qui a vu environ 425 millions de dollars s’envoler en fumée, en raison soit d’un piratage soit d’une fraude interne à l’entreprise.

Le bitcoin n’est pas une monnaie réglementée, les plateformes d’échanges ne sont pas des banques !

Le bitcoin, monnaie virtuelle, n’est fondée sur rien. Elle n’a pas de contre-valeur. Les échanges effectués sur les plateformes, entre bitcoin et monnaies réelles, sont uniquement des échanges de gré à gré. Les cours affichés ne reposent donc sur rien.

La société Flexcoin, qui affirme être enregistrée au Canada, n’indique pas combien de bitcoins elle gérait et précise qu’elle ne saurait être considérée comme une banque dont les dépôts seraient garantis par les autorités financières.

Elle assure également qu’elle "tentera de collaborer" avec les forces de l’ordre pour identifier la source de l’attaque dont elle a été victime.