La Bourse de Paris perdait plus de 4% ce matin après les premiers échanges alors que la menace de la défaillance de la Grèce et de la dégradation des banques françaises pesaient sur les échanges. Détails...
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Bourse de Paris : Les valeurs bancaire plombent le CAC 40
Ce matin, lundi 12 septembre 2011, la Bourse de Paris ouvrait en très nette baisse sous la pression d’un nouvel effondrement du secteur bancaire et des craintes sur la faillite de la Grèce.
A 9h30, l’indice vedette de la place parisienne lâchait une nouvelle fois plus de 100 points (126,95) à 2.847,64 points soit -4,27% après avoir clôturé à -3,60% vendredi dernier.
Les trois banques françaises majeures étaient au coeur de la tourmente avec -11,31% pour BNP Paribas à 26,43€, -10,35% pour le Crédit Agricole à 4,84€ (plus bas historique) et -9,46% pour la Société Générale à 15,80 euros.
C’est la menace de dégradation des notes de ces trois établissements par l’agence de notation Moody’s qui a de nouveau mis le feu au poudre après un vendredi déjà noir. L’examen des notes des trois banques françaises sera effectif mi-septembre et l’ensemble des investisseurs semblent pessimistes sur les chances des trois banques de conserver leurs notes intactes.
"Les craintes d’une dégradation des banques françaises par Moody’s semblent se renforcer. Une décision pourrait venir dans les prochains jours", révèlent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC dans une note.
L’ombre de la défaillance grecque plane sur la Bourse de Paris
L’autre inquiétude du jour sur la place financière parisienne, c’est évidement le plan de sauvetage de la Grèce très mal embarqué jusque là et qui pourrait donner lieu à une faillite de la Grèce, aggravant donc sévèrement la crise de la dette dans la zone euro.
De plus, la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7 a Marseille ce week-end n’a pas du tout calmer les inquiétudes des investisseurs mondiaux puisqu’aucune mesure n’y a été décidée affichant le désarroi des sept plus riches pays du monde face à l’ampleur de la crise.
Alors que les dirigeants économiques allemands ont dores et déjà entrepris de parer à l’éventualité d’un défaut grec, la semaine qui s’annonce risque d’être cruciale pour la Grèce, l’euro et la finance internationale en générale.
🔍 Avis & notations
Avis des lecteurs de Guide Epargne sur Bourse de Paris : Les bancaires dans la galère ! :
