
Valeo : nouvelle offre de souscription d’actions réservée aux salariés du Groupe
Valeo renouvelle son offre de souscription d’actions réservée aux salariés du Groupe.
Novembre avait commencé sous de bons auspices pour les marchés financiers, avec les mesures d’assouplissement quantitatif annoncées par la Reserve Fédérale américaine, des statistiques économiques favorables et de bons résultats des entreprises.
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Novembre avait commencé sous de bons auspices pour les marchés financiers, avec les mesures d’assouplissement quantitatif annoncées par la Reserve Fédérale américaine, des statistiques économiques favorables et de bons résultats des entreprises. Malgré la guerre des changes qui s’en suivit et les premiers bruits de crise en Irlande, la hausse des actions et des matières premières avait continué. Puis les mauvaises nouvelles se sont accumulées : hausses des taux en Asie pour combattre l’[a[inflation]a], agression guerrière en Corée, défiance envers les emprunts irlandais, portugais et crainte d’une contagion généralisée. Le pessimisme ambiant pousse à regarder de plus près les conditions générales d’activité.
Or, en dehors des pays d’Europe du Sud, il faut reconnaître que le Monde ne va pas si mal. La croissance en Asie, en Amérique du Nord, en Europe du Centre et du Nord est très convenable. De plus, dans les pays soumis à une [a[inflation]a] naissante, les hausses de taux décrétées ne les feront pas retomber en récession.
Certes, la crise des dettes publiques s’est amplifiée dans la zone euro, mais sans toucher les Etats-Unis qui sont pourtant autant endettés. C’est sans doute en raison de la nature même de notre zone économique, imparfaite, hétérogène, bridée par un carcan monétaire qui s’accommode mal des différences de situations fiscales, budgétaires ou des conditions sociales de chaque pays.
Pour répondre aux attentes des marchés, les gouvernements n’ont pas eu d’autres choix que la rigueur, au risque de briser les espoirs de reprise, de provoquer des conflits sociaux ou des renversements politiques. La position de la [a[Banque]a] Centrale européenne devient essentielle. Elle doit contribuer à maintenir les [a[taux d’intérêt]a] à bas niveau et favoriser les refinancements des [a[banques]a] attaquées. A défaut, les programmes d’austérité et le coût de la dette pourraient menacer de tuer la reprise à petit feu.
La solution idéale sera longue à mettre en place. Les aides apportées par l’Europe à la Grèce ou à l’Irlande ne convainquent plus. En contrepartie de celles-ci, les Etats risquent de ne plus maintenir les conditions minimales de croissance économique permettant de réduire progressivement les dettes. Au contraire, elles risquent de « tuer » les débiteurs. Pour éviter la contagion à l’Espagne ou à l’Italie, il faut assurer un refinancement le moins cher possible, avec l’aide de la BCE, assorti à des programmes d’austérité mesurés, crédibles et pluriannuels. Compte tenu des dissensions, ceci ne sera possible qu’avec une refondation de l’Europe et de la zone Euro, un acte politique majeur supposant des abandons de souveraineté, des programmes de convergence basés sur les meilleures pratiques instaurées dans chaque pays. Construire l’Europe avec le meilleur de chaque pays, voilà un programme politique à la hauteur des enjeux.
Vaste utopie comme le pensent ceux qui spéculent sur l’explosion de l’euro ? Et pourtant, le contrôle des budgets nationaux par l’Europe a déjà été évoqué, de même que la convergence fiscale franco-allemande. Le temps presse. Pour rassurer les marchés, il faut aller plus loin, montrer que l’Europe veut devenir Une, comme les Etats-Unis.
Enfin, faisons un petit parallèle… avec Eurotunnel. Tant que la société était hyper endettée, elle ne pouvait survivre, malgré tous ses efforts de restructuration. Il a fallu un abandon de créances massif, une restructuration de la dette pour la sauver. Les [a[banques]a] européennes feraient bien de promouvoir dès maintenant quelques renégociations de dettes souveraines, bien ordonnées (rappelons nous l’exemple du Japon où les banques n’ont pas voulu reconnaître leurs pertes après l’éclatement de la bulle, ce qui a contribué à deux décennies de stagnation économique). C’est le moins qu’elles puissent faire aujourd’hui après avoir été sauvées par les contribuables européens.
Revenons à la stratégie d’[a[investissement]a]. En période d’incertitude, il faut investir là où le risque est plus faible. Aujourd’hui, le risque réside dans les emprunts des Etats européens affaiblis. En revanche, les entreprises qui évitent la crise de la zone euro, qu’elles soient européennes ou non, ont des perspectives d’activité stables ou en croissance, sont souvent peu endettées et, de surcroît offrent souvent un bon dividende. Le potentiel de hausse des actions à six mois est, en moyenne proche, de 10% et un rallye de fin d’année ne doit pas être exclus.
Nous ne pouvons que renouveler les conseils d’[a[investissement]a] que nous donnons depuis plusieurs mois. Il faut encore privilégier les actions des sociétés bénéficiant de la croissance mondiale, sous pondérer les secteurs à risques (banques, assurances, services publics) sauf pour jouer les rebonds à court terme. Les pays peu endettés restent attractifs (pays émergents, Europe du Nord, Allemagne) en dépit des beaux parcours de leurs Bourses. Enfin, avec la crise, les obligations privées ont un peu souffert et présentent des opportunités d’achat.
Vincent GUENZI Responsable de la Stratégie d’Investissement de Cholet Dupont
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