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Plusieurs entreprises européennes faisant l’objet de paris boursiers à la baisse ont vu leur cours fortement grimper mercredi, une conséquence indirecte de mouvements extrêmement brutaux autour de l’action Gamestop aux Etats-Unis, objet d’une bataille rangée entre investisseurs professionnels et particuliers.
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En France, le mouvement a été principalement visible sur les deux foncières Klepierre et Unibail-Rodamco-Westfield, qui affichaient respectivement des gains de 21,90% à 21,60 euros et 19,87% à 71,90 euros à la clôture, sans raison apparente, et dans un marché en baisse de 1,16%. "Les plus visibles sont celles-ci", confirme à l’AFP Alexandre Baradez, responsable de l’analyse marché chez IG France, rappelant que ces deux entreprises françaises apparaissent dans le classement des dix entreprises européennes les plus "shortées" au sein de l’indice boursier EuroStoxx 600.
La pratique du "short selling", ou vente à découvert, consiste pour un investisseur à emprunter une action, à la vendre à un prix généralement élevé et à attendre ensuite qu’elle chute, pour la racheter beaucoup moins cher avant de la rendre. Il empoche alors la différence entre leprix auquel il a vendu le titre et le prix auquel il l’achète. Mais si le prix monte fortement, l’investisseur peut se retrouver piégé.
C’est ce qui s’est déroulé sur l’action Gamestop ces derniers jours à Wall Street, à l’issue d’une bataille rangée entre des investisseurs professionnels, pariant à la baisse sur le titre, et des investisseurs particuliers pariant de leur côté massivement à la hausse, et se coordonnant via les réseaux sociaux.
Résultat, le cours boursier de l’entreprise s’est envolé de 1.700% depuis le 1er janvier , envoyant au tapis des investisseurs tels que le financier et spéculateur américain Andrew Left de Citron Research et le fonds d’investissement Melvin Capital, désormais en grande difficultés financières d’après le Wall Street Journal. Selon plusieurs analystes ces derniers jours, de nombreux investisseurs ont pu être contraints d’acheter le titre pour limiter les risques de perte, ce qui a conduit à faire monter massivement la valeur de l’action.
En Europe "c’est beaucoup moins spectaculaire, mais ce sont des mouvements que l’on observe", affirme Alexandre Baradez, dans une sorte d’effet de mimétisme. Un mouvement similaire s’est observé sur le cours de l’entreprise de biotechnologie allemande Evotec, qui a pris 22,5% sur les trois dernières séances, alors que des rumeurs de marché évoquaient la fin des paris à labaisse sur ce titre de la part de Melvin Capital. Outre-Rhin, le cours de Varta a aussi progressé de 21% depuis le début de la semaine. Le mouvement est beaucoup moins brutal qu’aux États-Unis : la chaîne américaine de salles de cinéma AMC, également objet de nombreux parisà la baisse, voyait par exemple son cours boursier prendre 210% à la mi-séance à Wall Street mercredi.
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