Les marchés ont fait preuve, cette semaine, d’une remarquable capacité à absorber les mauvaises nouvelles ! Les indices internationaux clôturent, en effet, sur une hausse hebdomadaire généralisée (+1.48% sur l’Eurostoxx50, +1% sur le Dow Jones) confirmant ainsi les scénarios haussiers qui tiennent le haut du pavé depuis près d’un mois, et faisant fi des mauvaises nouvelles qui continuent à agrémenter le quotidien des gérants et des analystes.

En Europe, le sujet de la dette souveraine continue de peser sur les marchés sans vraiment les inquiéter durablement : ainsi la séance de mercredi a été marquée par la dégradation de la note du Portugal par l’agence de notation Fitch, à AA-, avec perspective négative. Si les indices européens ont immédiatement plongé à cette annonce, effaçant leurs gains du début de semaine, ils ont clôturé la séance en faible recul (-0.07% sur le CAC40), preuve de la solidité du mouvement haussier.

En outre, les tractations laborieuses sur la Grèce ont encore une fois tenu les marchés en haleine. L’Allemagne est finalement parvenue à imposer ses conditions face à la France et aux institutions européennes. Un plan d’aide a donc été arrêté en fin de semaine, qui prévoit un prêt « en dernier recours » (sans plus de précisions…) financé aux deux tiers par les membres de l’Eurozone et à un tiers par le FMI. L’Euro a souffert de cette résolution tardive, et des propos d’un Jean-Claude Trichet ému de ce recours au FMI, et a atteint un point bas jeudi soir à 1.3273 face au Dollar. Sur fonds de crise de la dette, cette tendance de l’Euro à s’affaiblir face au Dollar est pourtant un coup de pouce non négligeable aux exportations de la zone Euro.

Aux Etats-Unis, malgré une émission d’obligations du Trésor en demi-teinte, et des tensions sur les taux à 10 ans (à 3.9%, leur plus haut niveau depuis juin dernier), le S&P500 affiche une progression de +0.58%. Les investisseurs ne semblent avoir été attentifs qu’aux bonnes nouvelles : la baisse des demandes d’allocations chômage, d’une part, et l’indice de confiance de l’Université du Michigan publié en légère hausse, d’autre part.
En outre, les acteurs des marchés ont apprécié l’annonce du soutien que le gouvernement de Dubaï va apporter à Dubaï World via 9.5 Mlds$ de nouveaux financements.

Dans ce contexte, nous sommes restés pleinement investis en actions, ce qui nous permet de surperformer la hausse des indices. Ainsi, notre fonds EFG Maxima clôture en hausse de 2.33% contre 1.48% pour l’Eurostoxx50.
Conformément à ce que nous avions anticipé, les marchés américains ont atteint en début de semaine leur plus haut de clôture depuis 18 mois. En comparaison, les marchés européens accusent un léger retard mais poursuivent leur remontée vers ces niveaux.

Nous nous attendons à une accélération de la hausse des marchés actions. D’après nos analyses, le CAC40 devrait atteindre les 4300 points d’ici à la fin du mois de Juin 2010. Les indices actions Européens sont en effet en train de sortir par le haut d’une longue phase de consolidation horizontale qui a débuté mi Septembre 2009. Ce nouvel objectif de 4300 points sur le CAC40 correspond au retracement de la moitié du grand mouvement de baisse qui s’est produit entre juillet 2007 et mars 2009.

(Source : EFG Asset Management Lettre hebdomadaire de gestion – semaine du 22 au 26 mars 2010)

Site : www.efgfrance.com