Dette américaine : sans surprise, un accord trouvé sur l’extension du déficit
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La Bourse de Paris évolue dans une bande de fluctuation étroite, tiraillée entre des publications de résultats toujours bien orientées et des nouvelles macro-économiques plus irrégulières...
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La [a[Bourse]a] de Paris évolue dans une bande de fluctuation étroite, tiraillée entre des publications de résultats toujours bien orientées et des nouvelles macro-économiques plus irrégulières. Or c’est bien la macro-économie qui permettra au marché parisien d’opérer une sortie par le haut.
Après un début d’année en fanfare qui l’a amené à un plus haut de 4.170 points le 18 février, l’indice boursier vedette du marché parisien connaît depuis un parcours particulièrement volatile. Par bien des aspects, le scénario de 2011 présente de nombreuses similitudes avec l’année 2010.
Les forces de la hausse sont toujours en place. Les profits des entreprises sont installés dans une tendance haussière, avec une croissance de 12% en 2011 et 2012 pour les entreprises composants l’indice MSCI Europe. Cette force positive pour les marchés actions joue le rôle de force de rappel lors des phases de correction brutale, car les actions présentent toujours une valorisation relative attrayante par rapport aux autres classes d’actifs.
Ce facteur explique la résistance de la [a[Bourse]a] face aux assauts de l’actualité, qu’il s’agisse des tensions politiques au Moyen-Orient et l’envolée des cours du baril de [a[pétrole]a], du tremblement de terre japonais et de la catastrophe nucléaire qui lui a fait suite, ou plus récemment, du regain de volatilité suite à la crise de la dette souveraine de la zone euro, toujours pas résolue.
Sur le plan macro-économique, la reprise de l’économie mondiale est sur les rails, mais les sources d’inquiétude persistent. La politique ultra-accommodante de la Fed avec des taux directeurs proches de 0% et deux vagues d’assouplissement quantitatif ont permis d’éviter le pire et ont permis aux actions, qui constituent l’un des deux piliers du [a[patrimoine]a] des ménages américains, de rebondir fortement depuis l’été dernier.
En revanche, le deuxième moteur, celui de l’[a[immobilier]a], est toujours en panne et semble particulièrement long à redémarrer. Cette situation laisse la porte ouverte à une troisième vague d’assouplissement quantitatif, qui ne dira pas son nom, puisque la Fed devrait continuer à neutraliser son bilan pour permettre la distribution de crédit aux agents économiques.
La Fed n’a donc qu’un levier : l’injection continue de liquidités pour faire repartir l’économie américaine coûte que coûte. Malgré les craintes de dérapage inflationniste (réelles dans les émergents ; plus éloignées dans les pays développés), l’amélioration progressive de l’environnement économique jouera un rôle déterminant permettant au marché parisien de casser la résistance actuelle des 4.200 points.
Encore faut-il que les dirigeants européens fassent preuve de réalisme et comprennent enfin l’urgence d’une solution plus globale que l’alignement de plans pays par pays pour un « package » plus significatif de résolution des déficits publics. Les marchés ayant l’incertitude en horreur, tant que cette situation ne sera pas résolue, l’indice parisien, fortement surpondéré en valeurs financières, aura du mal à repartir de l’avant.
A contrario, une fois les ambiguïtés levées sur le front de la dette grecque (« haircut », rééchelonnement ou restructuration) et le coût du risque évalué, les investisseurs devraient retrouver de la confiance et le CAC pourrait ainsi casser son plafond de verre des 4.200 points et rejoindre les 4.500 points au 4eme trimestre.
Cette chronique est signée Fabrice Cousté, DG de CMC Markets France
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