Crise de la dette : un nouveau sommet européen pour rien ?

Jeudi avait lieu a Strasbourg le mini-sommet européen regroupant la France, l’Allemagne et l’Italie. De ce sommet sur lequel beaucoup d’attente avait été placée, n’est finalement ressortie que très peu de choses si ce n’est une nouvelle démonstration de l’inflexibilité allemande. Explications...

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Crise de la dette : la BCE n’interviendra pas !

Jeudi 24 novembre 2011, se tenait à Strasbourg un mini-sommet européen réunissant les chefs d’Etat français, allemand et italien.

De cette réunion étaient attendues de véritables décisions sur le rôle de la BCE ou le renforcement du FESF, et force est de constater que l’intransigeance de l’Allemagne a une nouvelle fois déçus les observateurs.

Depuis plusieurs jours, les personnalités politiques se succédaient pour appuyer l’idée d’un assouplissement des directives de la BCE lui permettant enfin d’intervenir sur les marchés afin de rachetés massivement certains titres européens à la dérive.

Et c’est donc un nouveau refus d’Angela Merkel qu’on essuyer hier Nicolas Sarkozy et Mario Monti.

Malgré un discours se voulant rassurant de la part du Président de la République française et l’assurance que les trois pays envisageaient "les mêmes remèdes" afin de "tout faire pour soutenir et garantir la pérennité de l’euro", le refus allemand semble de plus en plus éloigner les positions des deux poids lourds de la zone euro sur le point crucial de l’intervention de la BCE.

L’Allemagne en position de force

Si les recommandations françaises n’ont pas eu beaucoup de succès, les propositions allemandes en revanche semblent avoir reçues un meilleur accueil. Ainsi, la chancelière allemande s’est adjugée l’accord de la France sur une révision des traités européens qui avait jusque la rencontré le scepticisme de Nicolas Sarkozy .

Le couple franco-allemand a ainsi déclaré qu’il ferait avant le prochain sommet du 9 décembre,"des propositions de modification des traités pour améliorer la gouvernance de la zone euro pour plus d’intégration et de convergence". Angela Merkel est même allé plus loin en parlant "d’union fiscale", expression reprise par le chef d’Etat italien mais pas par le Président de la République française.

A paris, on essaye de minimisé le "camouflet" de Strasbourg en parlant de "monnaie d’échange" pour faire bouger la position allemande sur la BCE.
Pourtant, Angela Merkel a bien rappelé que : "Le président français vient de souligner que la BCE est indépendante et donc les modifications éventuelles de traité ne concernent pas la BCE".

La France est donc bien loin du compte à la sortie de ce nouveau sommet sur les sujets qui lui tenait à coeur puisque la question des euro-bonds a elle aussi été bottée en touche par la chancelière qui considère que : "Les eurobonds feraient que les différences de taux (entre les pays européens) seraient nivelées et ce ne serait donc pas un bon signal".

Il faudra donc attendre le 9 décembre pour voir si la position allemande a évoluée. Espérons que d’ici là, elle ne changera pas en réaction à des évènements mettant une nouvelle fois en péril la zone euro.

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