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Le titre Kering s’est envolé en bourse, les analystes sont désormais bien plus prudents.
Comme attendu, c’est bien l’Espagne le pays le plus performant de la zone euro en 2025. Détails.

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Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé en hausse mardi sa prévision de croissance en zone euro pour 2025, à la faveur de la santé éclatante de l’économie espagnole et d’un léger mieux en Allemagne et en France.
Croissance de +1.2% en 2025
La croissance en zone euro est attendue à 1,2%, soit 0,2 point de plus que dans les précédentes prévisions de l’institution de Washington publiées en juillet, et à 1,1% l’année prochaine, en baisse cette fois de 0,1 point.
La France devrait quant à elle croître de 0,7% cette année (+0,1 point), et de 0,9% l’an prochain (-0,1 point), selon l’institution de Washington.
Viva España !
Economie la plus dynamique parmi les principaux pays avancés, l’Espagne devrait voir sa croissance bondir à 2,9% cette année (+0,4 point par rapport à juillet), avant d’avancer de 2% en 2026 (+0,2 point). La quatrième économie de la zone euro profite de la bonne santé de la consommation des ménages et de l’investissement malgré le climat d’incertitude provoqué par la hausse des droits de douane des Etats-Unis vers qui elle exporte assez peu.
Première économie de la zone euro, l’Allemagne devrait de son côté connaître après deux années de récession une croissance légèrement supérieure aux précédentes anticipations du FMI avec 0,2% (+0,1 point).
Prévisions 2026
La croissance allemande décollera un peu plus nettement en 2026, à 0,9%, prévoit le FMI qui a maintenu son pourcentage inchangé par rapport à juillet dernier mais observe une "reprise de la consommation privée grâce à la hausse des salaires réels et à l’assouplissement budgétaire".
Malgré ce léger mieux, la zone euro est loin d’être tirée d’affaire, prévient toutefois le FMI : "l’incertitude accrue sur plusieurs fronts et la hausse des droits de douane sont les principaux facteurs" de la dynamique actuelle, note l’organisation internationale qui n’a toutefois pas pris en compte dans ses prévisions des derniers soubresauts commerciaux entre Pékin et Washington.


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