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La volatilité des marchés financiers est forte, avec de brusques variations sur de faibles périodes signe de la détresse des investisseurs et d’une perte totale de repères, perspectives d’Entheca finance ...
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Entre les 28 mai et 25 juin, les principaux indices boursiers internationaux ont réalisé des performances globalement stables, peu représentatives de la volatilité toujours très élevée sur les marchés (indice Vix à 28.50 contre une moyenne historique à 21) : le CAC 40 a progressé de 0.13%, le DJ Euro Stoxx 50 de 0.58%, le S&P 500 et le Nikkei ont reculé de 1.16% et de 0.26%. Le MSCI World augmente de 0.40% sur la période, grâce à l’effet dollar, la devise américaine représentant 50% de l’indice mondial. Depuis le 25 juin, la rupture a été accélérée avec des reculs de 4,9 % pour le Cac 40 et le Nikkei, de 4,2 % pour le DJ Euro Stoxx 50 (au 5 juillet) et de 5,3 % pour le S&P 500 (au 2 juillet).
La volatilité des marchés financiers reste donc forte, avec de brusques variations sur de faibles périodes (haussières ou baissières, parfois proche de 10 % en quelques jours), signe de la détresse des investisseurs et d’une perte totale de repères. La distorsion de croissance entre les pays occidentaux et les pays émergents, l’endettement des états de l’OCDE et la faiblesse des économies du sud de l’Europe sont autant de motifs qui viennent contrarier la visibilité de la sortie de crise économique. Autre constat : l’instabilité des marchés est aussi entretenue par la présence dominante d’investisseurs de court terme, motivés par les opportunités spéculatives actuelles.
Dans ce contexte notre stratégie d’allocation conserve sa ligne de conduite, avec une préférence marquée pour les valeurs défensives offrant une visibilité forte sur la croissance du chiffre d’affaires (renforcement des titres Unilever, ST Microelectronics, Bureau Veritas) et sur la pérennité du dividende. De ce point de vue, le secteur de la santé offre une croissance régulière (Virbac, Essilor, Fresenius Medical Care). Autres titres intéressants, les valeurs de biens industriels offrant des perspectives de croissance, en lien avec leur envergure internationale et leur capacité à répondre aux besoins des pays émergents. A l’opposé, nous restons à l’écart des valeurs de rendement dont l’activité est fortement liée aux décisions politiques des Etats ou particulièrement sensibles aux aléas conjoncturels (cycliques telles que les bancaires ou les valeurs du secteur des utilities).
Concernant les marchés obligataires, nous avons arbitré des obligations d’état français pour nous reporter sur des obligations allemandes, l’état allemand offrant un profil financier plus rassurant en termes d’équilibre budgétaire et de vigueur économique. L’EONIA, indice du marché monétaire, se situe toujours à un niveau de 0.32% par an et les Banques Centrales devraient laisser leurs taux inchangés pendant une période que nous estimons longue. Nous cherchons donc à renforcer notre portefeuille d’obligations privées en investissant dans des obligations émises par exemple par British Telecom, Thyssen Krupp, Deutsche Telecom, ou encore Casino et Veolia.
Plus que jamais la protection du capital doit être privilégiée dans le choix des investissements retenus pour la construction d’un portefeuille. Tant que la configuration de marché est marquée par de forts doutes sur la qualité de la croissance, une position structurelle en gestion indicielle doit être minimisée dans les portefeuilles ; en revanche elle pourra éventuellement retrouver une part plus importante lorsque l’on sera revenu à une croissance équilibrée et pérenne.
L’activité économique à l’échelle globale reste relativement bien orientée, tirée par les pays émergents. Nous pouvons toutefois noter quelques déceptions parmi les chiffres publiés : la croissance américaine pour le premier trimestre ressort à 2.7 %, un niveau robuste, mais inférieur aux attentes (3%), les commandes de biens durables américaines sont ressorties en hausse, à 0.9%, mais inférieures aux attentes de 1.6 %. Surtout, aux Etats-Unis comme au Japon, le chômage ne recule pas et la confiance des consommateurs s’essouffle en juin. De son côté la Chine va probablement connaître une correction de sa croissance au second semestre, conséquence des mesures de restriction du crédit bancaire visant à estomper la surchauffe inflationniste du secteur immobilier.
La grande incertitude provient toujours de la zone Euro, avec des plans d’austérité drastiques qui pèseront sur la reprise économique. En conséquence, les ménages arbitrent en faveur de leur épargne (la consommation reste relativement faible), anticipant des hausses d’impôts.
L’enjeu est de taille, la marge de manœuvre réduite : assainir les finances publiques et ralentir l’augmentation inexorable des dettes publiques… tout en préservant les perspectives de croissance (déjà minces) et ne pas saper les fondements d’une reprise économique.
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