
Analyse des marchés américains : dollar sur ses plus bas, impacts de la baisse des taux à venir
Analyse des marchés américains, dollar, taux d’intérêt, anticipations.
Après une journée de fortes hausses du CAC40 lundi 27 novembre, malgré des nouvelles pourtant très négatives sur l’Europe, la question de la rationalité des marchés se pose à nouveau. Aujourd’hui la situation actuelle semble défier toutes les thèses qui reposent sur des marchés qui seraient gouvernés par des principes purement rationnels. Explications...
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Après les lapins, les marchés seraient-ils aussi devenus crétins ?
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Depuis plusieurs mois maintenant, les marchés dévissent et de très nombreuses sociétés ont vu leur valorisation boursière dégringoler.
Les exemples d’Air-France-KLM, qui a enregistré une baisse d’environ 70% du cours de son titre sur un an, ou des valeurs bancaires, comme celles de la Société Générale, BNP Paribas ou le Crédit Agricole qui ont enregistré des dévalorisations comprises entre 30% et 50%, sont aujourd’hui légions.
Pourtant, en théorie économique, la valorisation boursière représente la valeur intrinsèque d’une société, et donc au moins sa valeur réelle.
Comment peut-on alors arriver à des situations où la capitalisation boursière d’une société comme Air-France-KLM ne représente même pas la valeur de son parc d’appareils et de ses actifs réels ?
Les marchés seraient-ils en d’autres termes devenus parfaitement irrationnels ou au contraire seraient-ils capables de prévoir un déclin réel dans le futur ?
Si on se penche un peu sur l’histoire des marchés, on peut constater avec l’explosion des différentes bulles spéculatives que la rationalité des marchés est à "prendre avec des pincettes".
En effet, que ce soit à la hausse ou à la baisse, les marchés via le mécanisme du mimétisme financier ont finalement toujours tendance à exagérer une tendance. La raison en est en fait assez simple et finalement très humaine, c’est : "la peur de rester sur le carreau".
Ainsi, plutôt que d’agir rationnellement en fonction de modèles de prévisions ou en se basant sur l’économie réelle, certains investisseurs vont faire le choix d’accentuer une tendance en "suivant le mouvement" pour ne pas se retrouver seuls dans une situation négative.
Ainsi, contrairement à l’idée reçue, on a beaucoup plus de facilités à perdre à plusieurs que de gagner seul. Ce phénomène en accord avec la nature humaine est pourtant en complet décalage avec la logique froide et calculatrice du fameux Homo Oecomicus de la théorie néo-classique censée régir les marchés financiers.
Aujourd’hui on pourrait presque dire que c’est plutôt une sorte d’Homo mimeticus qui représente le mieux le fonctionnement des marchés.
Un autre point crucial pour comprendre le fonctionnement des marchés, est la place que tiennent les rumeurs dans les décisions des investisseurs.
Actuellement, de simples "bruits de couloirs" sont capables de complètement déstabiliser l’ensemble des investisseurs même lorsqu’ils n’ont aucun fondement tangible.
Au cours de l’été, l’action de la Société Générale a ainsi perdu plus de 10% sur une seule séance en raison d’une rumeur de faillite pourtant absurde, mais qui avait pourtant réussi à faire paniquer les traders les plus aguerris.
Ce qu’il faut bien comprendre dans ce genre de cas, c’est que ce ne sont plus des considérations rationnelles qui s’imposent alors mais un "sauve qui peut" généralisé où le "et si c’était vrai ?" prend le pas sur toutes autres formes de reflexions économiques.
On peut donc observer des phénomènes parfaitement contradictoires avec la réalité sur les marchés boursiers.
L’actualité est d’ailleurs très prolifique à ce sujet ces derniers temps puisque pas plus tard qu’hier, le lundi 27 novembre 2011, la bourse de Paris nous a offert un "spectacle" assez incroyable.
En effet, alors que l’agence de notation Moody’s avait publié un communiqué menaçant la totalité de la zone Euro d’une dégradation collective, que l’OCDE publiait son rapport trimestriel de perspective économique annonçant que cette même zone Euro rentrait en récession et que planait sur l’Italie une rumeur d’un emprunt au FMI de prêt de 600 milliards d’euros, le CAC 40 a clôturé en hausse de +5,46%, la deuxième plus forte progression de l’année !
Une situation complètement paradoxale et qui s’explique assez difficilement car les marchés sont généralement assez sensibles et donc plutôt rationnels vis à vis des déclarations des grandes institutions qui orientent souvent le cours des marchés.
Cependant, il serait un peu trop simpliste d’accabler les marchés et le rebond du 27 novembre pourrait finalement être la traduction d’une prise de conscience collective que les baisses successives de ces derniers mois ne peuvent pas continuer éternellement et que l’économie réelle devrait bien un jour reprendre ses droits.
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