Dette américaine : sans surprise, un accord trouvé sur l’extension du déficit
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Les Bourses européennes ont avancé mercredi dans le sillage des nouveaux records établis à Wall Street, la Bourse de New York étant euphorique malgré les conséquences encore très lourdes du Covid-19 à travers le monde.
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A Paris, l’indice CAC 40 a gagné 0,79%, Francfort a pris 0,74%, Londres 0,58%,Milan 1,06% et Madrid 0,72%. Outre-Atlantique, le Dow Jones gagnait 0,24%, le Nasdaq 0,28% et le S&P 500 0,21% au lendemain de records sur les deux derniers indices.
Se jouant des conséquences économiques désastreuses du nouveau coronavirus à travers le monde, la bourse de New York collectionne à nouveau les sommets inédits, portée par l’insolente santé des géants technologiques.
Vedette des indices américains mercredi, Apple est devenue la première entreprise américaine à avoir dépassé le seuil des 2.000 milliards de dollars de valeur boursière.
Le poids prépondérant des "Gafam" sur les indices américains, l’aide financière massive des Banques centrales et des gouvernements pour lutter contre la crise, et l’optimisme quant à la découverte prochaine d’un vaccin contre le Covid-19 aident les indices à galoper, de l’avis de nombreux observateurs.
La bonne humeur de Wall Street, qui a décroché des records dès mardi soir, a traversé l’Atlantique mercredi, a indiqué David Madden, analyste pour CMC Markets UK.
A Paris, la Bourse a même "accéléré avec Wall Street" lors de l’ouverture des marchés américains mercredi, a souligné Daniel Larrouturou, gérant actionspour Dôm Finance.
Pendant ce temps, la pandémie poursuit elle aussi sa course : elle a fait au moins 781.194 morts dans le monde depuis que le bureau de l’OMS en Chine a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles mercredi à 11H00 GMT.
Plus de 22.187.780 cas d’infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires.
Les marchés attendent désormais la publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (FED), prévue plus tard dans la journée.
"Le document devrait probablement fournir des détails sur les raisons pour lesquelles la Fed est prête à tout faire pour soutenir l’économie", a affirmé David Madden.
Les taux d’intérêt sur les dettes européennes à dix ans ont quant à eux très peu bougé mercredi : le taux français évoluait à -0,19%, le taux allemand à -0,47%, l’italien à 0,91% et l’espagnol à 0,28%.
Sur le front des valeurs, Lufthansa a pris 3,65% à 8,70 euros : le transporteur aérien en crise a annoncé mercredi la signature d’un accord avec ses pilotes,renonçant à tout licenciement sec avant avril 2021 en contrepartie de réductions de coûts salariaux face à la pandémie de Covid-19.
Plus généralement, l’aérien reprenait des couleurs en Europe après avoir souffert récemment de la quarantaine imposée par le gouvernement britannique à la France.
Le groupe IAG, propriétaire de British Airways, a pris 7,60% à 201,00 pence et la compagnie aérienne EasyJet 3,31% à 575,00 pence. Air France-KLM a pris pour sa part 2,74% à 3,75 euros et ADP 1,72% à 85,85 euros.
La foncière Unibail-Rodamco-Westfield a poursuivi sa chute, perdant 0,70%, à 38,49 euros. Entre l’instauration progressive de mesures de restriction par les gouvernements et les difficultés du secteur, le spécialiste des centres commerciaux s’est effondré de 73% depuis le début de l’année.
Ses concurrents ont également chuté : Mercialys a perdu 3,21% à 5,58 euros et Klépierre 4,00% à 13,44 euros.
Les valeurs technologiques ont profité des nouvelles bonnes performances du Nasdaq mardi : Dassault Systèmes a gagné 0,46% à 151,70 euros et Atos 1,14% à 71,00 euros.
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