
Et si la baisse des taux US amorçait une consolidation sur les marchés actions ?
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La Bourse de Parisévoluait dans le rouge (-0,54%) lundi matin, au début d’une semaine qui sera principalement dominée par la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), attendue mercredi.
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A 09H19 , l’indice CAC 40 cédait 28,65 points à 5.271,06 points. Vendredi, l’indice avait fini sur un rebond de 0,67% à 5.299,71 points.
Les Etats-Unis seront la principale préoccupation des marchés ces prochains jours, alors que le comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed se réunit mardi et mercredi.
"Cette semaine sera placée sous le signe de la réunion de la Réserve fédérale américaine. S’il n’y a quasiment aucun doute concernant la hausse des taux (actée à près de 98%), ce sont les commentaires de Janet Yellen (la présidente de la Fed, NDLR) qui seront suivis", ont ainsi estimé les experts de Mirabaud Securities Genève dans une note.
Si elle est actée, il s’agirait de la troisième hausse des taux depuis l’élection à la Maison Blanche de Donald Trump, même si l’économie américaine a donné récemment des signes d’essoufflement, surtout du côté de l’inflation.
En Europe, la politique continuait de jouer son refrain, avec en France le résultat du premier tour des élections législatives.
Le président Emmanuel Macron est en position de force pour s’assurer une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, son parti, La République en Marche, étant arrivé nettement en tête (32,3%).
A l’inverse, outre-Manche, à l’issue des législatives britanniques, "les seules questions sont combien de temps la Première ministre May peut rester, et si les discussions sur le Brexit la semaine prochaine vont pouvoir commencer comme prévu", a estimé Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.
"La déconvenue de Theresa May lors des élections anticipées de jeudi passé en Grande-Bretagne va laisser des traces et très probablement lui faire perdre la tête de son parti politique (Tories)", ont prédit de leur côté les experts de Mirabaud Securities Genève.
– Technologiques en berne -
Du côté des indicateurs, l’agenda du jour est notamment animé par la deuxième estimation du PIB français. La croissance de l’économie devrait accélérer au deuxième trimestre pour s’établir à 0,5%, après une hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, a indiqué lundi la Banque de France.
Les Etats-Unis publieront de leur côté les chiffres de l’exécution budgétaire en mai.
Sur le front des valeurs, Orange cédait 0,10% à 14,86 euros. Le PDG Stéphane Richard a qualifié de "fiction" la possibilité de créer un groupe intégré avec Vivendi et Telecom Italia, dans une interview au Journal du Dimanche (JDD).
Le secteur technologique chutait dans le sillage du crash éclair du Nasdaq à Wall Street vendredi. STMicroelectronics cédait 4,77% à 14,59 euros, et Atos perdait 2,10% à 128 euros.
Sanofi reculait de 0,20% à 85,97 euros. Le groupe pharmaceutique a démenti avoir pratiqué une politique consistant à sous-évaluer et classer des salariés pour les licencier plus facilement, comme l’en accuse le syndicat FO.
EDF était dans le rouge (-0,52% à 9,63 euros) alors qu’EDF Energies Nouvelles afinalisé l’acquisition de 67,2% du capital de Futuren (stable à 1,14 euro).
PSA était également mal orienté (-0,31% à 17,93 euros). Le patron du constructeur allemand Opel, Karl-Thomas Neumann, s’apprête à présenter sa démission et compte partir après le rachat du constructeurallemand par le français PSA, selon le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
A l’inverse, Elis progressait (+0,50% à 20 euros) après être "parvenu à un accord" avec son concurrent Berendsen, sur l’acquisition du britannique par le français, opération qui pourrait être conclue au second semestre.
Groupe Flo marquait le pas (-1,49% à 0,66 euro) après avoir lancé l’augmentation de capital destinée à concrétiser son rachat par Groupe Bertrand, avec une forte décote du prix de l’action, à 10 centimes d’euros contre 67 centimes à son cours de clôture vendredi.
lem/gbh/ggy
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