La Bourse de Paris en repli faute d’arguments (-0,98%)
La Bourse de Paris reculait nettement mardi matin dans les premierséchanges (-0,98%) dans le sillage des places asiatiques, les investisseurs ne trouvant pas de raisons d’acheter à l’entame d’une séance sans grand rendez-vous.
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La Bourse de Paris en repli faute d’arguments (-0,98%)
A 09H24 , l’indice CAC 40 perdait 42,86 points à 4.332,62 points. La veille, il s’était replié de 1,00% après un fort rebond vendredi.
"Malgré un calendrier tranquille en ce début de semaine, l’accumulation de nouvelles négatives a engendré un repli des actions", résume le courtier Aurel BGC.
En outre, "la volatilité des marchés asiatiques entrainent un certain retour de l’aversion au risque", soulignent les analystes de Saxo Banque.
Mardi, la Bourse de Tokyo a mis fin à une série de sept séances gagnantes, perdant 0,68% tandis que la Bourse de Shanghai a clôturé sur un plongeon de 5,43%.
"On notera également ce matin la contraction des importations et des exportations allemandes sur le mois d’octobre", soulignent-ils.
En France, le déficit commercial a très légèrement reculé à 4,6 milliards d’euros en octobre alors que les exportations ont augmenté un peu plus vivement que les importations. De son côté, le déficit de l’Etat atteignait fin octobre 84,7 milliards d’euros, en léger recul.
"Le reste de la journée sera en revanche pauvre en annonces", poursuit Saxo Banque.
Les investisseurs restent focalisés sur les évolutions possibles de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) qui pourrait élargir son programme de rachat d’actifs en 2015 pour relancer l’économie de la zone euro.
Dans ce contexte, la deuxième opération de prêts ciblés aux banques prévue jeudi est très attendue. Selon son résultat, elle pourrait être le marqueur d’un changementde politique de la BCE.
Du côté des valeurs, Euronext (-5,88% à 23,21 euros) était pénalisé par l’annonce de l’achèvement du désengagement de son actionnaire américain ICE, qui a placé auprès d’investisseurs sa participation résiduelle de 6%.
Le secteur pétrolier et parapétrolier était à la peine à l’image de Technip (-2,49% à 47,75 euros), Vallourec (-3,42% à 23,97 euros), Total (-2,10% à 43,40 euros) et Maurel et Prom (-1,84% à 7,36 euros).
A l’inverse, Hermès (+2,69% à 301,95 euros) bénéficiait d’un relèvement de recommandation à "acheter" contre "alléger" auparavant par les analystes d’Oddo et d’un relèvement d’objectif de cours à 330 euros contre 2985 euros par Natixis.
Les valeurs bancaires pesaient également sur la cote à l’image de Crédit Agricole (-2,44% à 10,99 euros), Société Générale (-1,57% Ã 38,04 euros) et BNP Paribas (-1,08% à 51,19 euros).
Capgemini (-2,49% à 59,22 euros) était de son côté pénalisé par un début de suivi à "vendre" par les analystes de Deutsche Bank.
Enfin, Carrefour perdait 1,78% à 24,29 euros ne souffrant pas outre mesure de l’avertissement sur résultats lancé par le groupe britannique de supermarchés Tesco sur ses résultats annuels.
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