La Bourse de Paris faiblit, limite ses gains dans le sillage de Wall Street
La Bourse de Paris cédait du terrain lundi après-midi, dans le sillage d’une ouverture assez terne de Wall Street et d’un mauvais indicateur sur l’immobilier américain, toujours à l’affût d’é
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La Bourse de Paris faiblit, limite ses gains dans le sillage de Wall Street :
La Bourse de Paris cédait du terrain lundi après-midi, dans le sillage d’une ouverture assez terne de Wall Street et d’un mauvais indicateur sur l’immobilier américain, toujours à l’affût d’éventuelles annonces sur la crise de la dette.
Après avoir gagné jusqu’à 3,6% à la mi-journée, l’indice parisien, à 16H19 (14H19 GMT), était stable (+0,08% à 2.812,11 points) dans un volume d’échanges de 2,497 milliards d’euros. A Wall Street, le Dow Jones prenait 0,91% et le Nasdaq 0,15%.
L’unique statistique attendue par les opérateurs a déçu : les ventes de maisons individuelles neuves ont reculé aux Etats-Unis en août pour le quatrième mois d’affilée.
Les investisseurs sont confrontés à des choix difficiles. "D’un côté, la brutale correction des actifs risqués a créé des opportunités" mais, de l’autre, "le spectre de la récession et du retour de la crise financière" est bien présent, commente Lorenzo Ballester, directeur général de CCR Asset Management.
Les rumeurs sur une éventuelle recapitalisation de certaines banques continuaient à animer les échanges.
Selon Le Journal du dimanche, le gouvernement a proposé à BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel de les renflouer à hauteur de 10 à 15 milliards d’euros. Plusieurs sources, dont la ministre du Budget, Valérie Pécresse, ont démenti l’existence d’un tel plan.
Les responsables européens multipliaient les déclarations.
La Commission européenne a milité lundi en faveur d’un renforcement des outils et moyens du Fonds de secours de la zone euro. Il pourrait notamment se voir doter d’une licence de banque traditionnelle et de ce fait emprunter de l’argent frais auprès de la Banque centrale européennepour pouvoir ensuite aider des pays en difficulté.
Sous la pression de ses créanciers, le gouvernement grec envisage pour sa part d’avancer le calendrier de mesures de rigueur initialement prévues en 2013 et 2014.
Une éventuelle action de la BCE soutenait aussi la tendance.
Selon des informations de presse, le gouverneur de la banque centrale autrichienne Ewald Nowotny n’a pas exclu une prochaine baisse du taux directeur par la BCE.
Une semaine cruciale s’ouvre pour la zone euro avec notamment le vote prévu, jeudi, du Parlement allemand sur l’élargissement du Fonds de soutien européen.
En revanche, la date de retour de la "troïka" des bailleurs de fonds d’Athènes n’a pas encore été fixée.
Le secteur financier cédait du terrain. Après avoir gagné plus de 8% à la mi-journée, Axa et BNP Paribas s’adjugeaient respectivement 4,31% à 8,66 euros et 2,35% à 25,89 euros. Société Générale prenait 2,70% à 17,09 euros et Crédit Agricole 2,01% à 4,51 euros.
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