La Bourse de Paris finit en forte baisse de 2,39% à 5.136,58 points

La Bourse de Paris a fini en fort recul (-2,39%) vendredi, minée par les vélléités protectionnistes de Donald Trump qui a annoncé de lourdes taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux Etats-Unis.

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La Bourse de Paris finit en forte baisse de 2,39% à 5.136,58 points

L’indice CAC 40 a lâché 125,98 points à 5,136,58 points, dans un volume d’échanges étoffé de 4,9 milliards d’euros. La veille, il avait déjà perdu 1,09%.

Au cours de la semaine écoulée, l’indice a perdu 3,40%. Ses pertes depuis le 1er janvier atteignent désormais 3,31%.

La cote parisienne a ouvert en baisse et n’a cessé de creuser ses pertes au cours de la matinée, annulant la majeure partie de son rebond des quinze derniers jours.

"L’humeur du marché est destructive. Donald Trump et son envie de protectionnisme et de barrières douanières sont une source de forte appréhension pour des marchés qui ne vivent que de la transparence et du libre-échange", a relevé auprès de l’AFP Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale de Oddo Securities.

"Les places boursières étaient déjà nerveuses. C’est du coup l’un des pires scénarios dans un contexte où les marchés essayaient de se reprendre, car au lieu d’être rassurés, ils doivent en plus digérer lacrainte d’une entrave douanière", a-t-il développé.

"Cela se traduit clairement par un accès de faiblesse pour toutes les valeurs qui touchent de près ou de loin aux matières premières", a complété le spécialiste.

La menace jeudi du président américain Donald Trump d’imposer dès la semaine prochaine de fortes taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis, laissant poindre le risque d’une guerre commerciale, a suscité des réactions indignées dans le monde et lesté les marchés boursiers, Wall Street en tête.

Dans cet environnement, les indicateurs du jour, comme les prix à la production industrielle dans la zone euro en augmentation de 0,4% en janvier ou l’amélioration du moral des ménages en février sont passés au second plan.

 LafargeHolcim plus forte baisse -

Sur le terrain des valeurs, la quasi-totalité du CAC 40 a fini dans le rouge, les titres liés aux matières premières payant le tribut le plus lourd.

LafargeHolcim a enregistré la plus forte chute (-7,86% à 44,06 euros) l’annonce d’une perte nette de 1,6 milliard de francs suisses (1,38 md EUR) en 2017, contre un bénéfice de1,7 milliard un an plus tôt, venant s’ajouter au contexte difficile.

Du côté des groupes liés à la sidérurgie et à la métallurgie ont été largement pénalisé également.

ArcelorMittal a ainsi reculé de 3,70% à 26,69 euros, sans profiter de l’annonce commune avec sonrival japonais Nippon Steel and Sumitomo Metal (NSSM) d’un accord pour acquérir ensemble le groupe indien Essar Steel, dans le cadre de la procédure de liquidation de l’entreprise.

Eramet s’est enfoncé de 6,14% à 119,30 euros. Le nickel et le manganèse, dont il est producteur, entrent dans la composition de l’acier.

Le secteur de l’aéronautique, gros consommateur d’acier, a aussi souffert, à l’instar de Safran (-4,63% à 84,84 euros) ou encore d’Airbus (-3,24% à 93,95 euros).

Vallourec était à l’inverse un des rares titres à surnager (+1,51% à 4,64 euros) dans le sillage de ces annonces américaines, le fabricant de tubes sans soudure disposant d’une forte implantation aux États-Unis, qui devrait le prémunir davantage que ses concurrents d’une forte hausse des tarifs de l’acier et de l’aluminium.

Technicolor a dévissé pour sa partde 22,38% à 1,46 euro après l’annonce jeudi de la conclusion d’un accord pour vendre son activité de licences de brevets à la société américaine InterDigital, dont les dispositions n’ont pas convaincu pas les investisseurs.

A l’inverse Getlink (ex-Eurotunnel) a bondi de 11,54% à 11,65 euros, profitant à plein de l’annonce par le groupe italien Atlantia de l’acquisition de 15,49% de son capital, ce qui en fait son premier actionnaire.

abx/fka/LyS

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