
Analyse des marchés américains : dollar sur ses plus bas, impacts de la baisse des taux à venir
Analyse des marchés américains, dollar, taux d’intérêt, anticipations.
La Bourse de Paris a terminé en léger recul (-0,21%) mardi au terme d’une nouvelle séance sans éclat, les indicateurs macroéconomiques du jour ne suffisant pas à relancer la progression de la cote parisienne, lestée notamment par le versement de dividendes.
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L’indice CAC 40 a perdu 11,30 points, à 5.406,10 points, dans un volume d’échanges modéré de 3,5 milliards d’euros. La veille, il avait fini en légère hausse de 0,22%.
La cote parisienne a ouvert en petite baisse et a ensuite conservé cette tendance, même si elle a temporairement limité ses pertes après l’ouverture de Wall Streetet la publication d’un bon indicateur aux Etats-Unis.
"Les distributions de dividendes" ainsi que "la vigueur de l’euro", repassé au-dessus du seuil des 1,10 dollar, ont pesé sur l’indice, a expliqué à l’AFP Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque.
D’une manière générale, depuis plusieurs séances, le marché évolue dans une fourchette réduite de 70 à 80 points et "a du mal à réenclencher une nouvelle dynamique", malgré des éléments macroéconomiques plutôt positifs en Europe dernièrement ainsi que des résultats d’entreprises de bonne tenue, a-t-il complété.
Selon l’analyste en effet, la cote parisienne se trouve dans une "phase d’entre-deux" après le scrutin français qui a focalisé toute l’attention des investisseurs pendant plusieurs semaines.
"Tout le retard de performance du CAC 40 a été rattrapé en une séance" dansle sillage du second tour, c’est pourquoi les investisseurs cherchent désormais des "catalyseurs solides pouvant justifier une nouvelle hausse", a estimé M. Tuéni.
Or le contexte américain actuel ne s’avère guère porteur puisque, outre de récents indicateurs mitigés sur l’inflation et la consommation, les Etats-Unis sont confrontés à un regain de défiance des investisseurs sur fond de doutes grandissants concernant la capacité de Donald Trump à mettre en place les réformes promises.
Dernier rebondissement en date : le président américain a été confronté lundi soir à de graves accusations selon lesquelles il aurait divulgué des informations classifiées au chef de la diplomatie russe, la Maison Blanche tentant d’éteindre l’incendie tout en restant évasive sur le fond.
Du côté des indicateurs, l’accélération de l’inflation britannique en avril, la progression moins importante que prévu du moral des investisseurs allemands en mai ou la croissance confirmée à 0,5% en zone euro au 1er trimestre n’ont guère changé la donne, pas plus que la nette accélération de la production industrielle aux Etats-Unis en avril, contrebalancée par le recul ce même mois des mises en chantier de logements et des permis de construire.
L’annonce d’un nouveau gouvernement français, prévue initialement ce mardi, a été reportée à mercredi 15H00.
– Le nouveau Premier ministre dope l’énergie -
Sur le front des valeurs, le marché ne restait toutefois pas totalement insensible à la nomination lundi d’Edouard Philippe, directeur des affaires publiques du groupe nucléaire Areva de 2007 à 2010, au poste de Premier ministre d’Emmanuel Macron, une annonce qui a profité au secteur de l’énergie.
EDF a ainsi bondi de 7,08% à 9,74 euros, Engie a pris 2,31% à 13,73 euros, Direct Energie s’est apprécié de 7,93% à 43,98 euros tandis qu’Areva a progressé de 0,46% à 4,37 euros.
Renault a perdu en revanche 1,14% à 87,73 euros et Peugeot 0,34% à 19,22 euros. Le marché automobile européen a subi untrou d’air en avril, se contractant de 6,6% par rapport au même mois de 2016, principalement en raison des fêtes de Pâques.
SFR s’est replié pour sa part de 3,80% à 30,92 euros, pénalisé par sa sortie de l’indice MSCI après la révision opérée par la société de services financiers basée à New York.
Eiffage a reculé de 0,59% à 77,42 euros alors que Bpifrance a annoncé avoir engagé la vente de la totalité de sa participation dans le groupe de BTP et de concessions, soit environ 5,7% du capital.
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