La Bourse de Paris reste sereine après la victoire de Syriza en Grèce (-0,17%)

La Bourse de Parisétait en légère baisse lundi matin (-0,17%), sans être vraiment troublée par la victoire de la gauche anti-austérité en Grèce malgré les risques de renégociation de la dette du pays.

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La Bourse de Paris reste sereine après la victoire de Syriza en Grèce (-0,17%)

A 09H20 , l’indice CAC 40 perdait 7,75 points à 4.632,94 points. Le marché parisienreste sur une série de sept séances de hausse consécutives, dont une progression de 1,93% vendredi.

Le marché parisien faisait preuve d’une grande résistance, alors que le dossier grec revient sur le devant de la scène au moment même où les indices boursiers ont enchaîné les séances de hausse grâce à la Banque centrale européenne (BCE) et sa politique monétaire très généreuse.

"L’encre des nouvelles mesures de la BCE est à peine sèche qu’il faut déjà reporter son attention sur Athènes", remarque le courtier Aurel BGC.

Les Grecs ont donné dimanche une victoire historique au parti Syriza, qui ne dispose toutefois pas de la majorité absolue.

Le leader du parti, Alexis Tsipras, entend tourner la page de l’austérité, exigée par la troïka (Banque centrale européenne, Union européenne et Fonds monétaire international) depuis quatre ans en échange de 240 milliards d’euros de prêts pour sauver le pays de la faillite.

Si les investisseurs restent quasiment de marbre, c’est que "la Grèce ne représente pas un risque de contagion à court terme" et "les craintes d’une répudiation de la dette sont vraisemblablement surfaites, même si des déclarations de Syriza pourraient laisser croire le contraire dans les prochains jours", selon Aurel BGC.

En outre, l’exposition des banques de la zone euro à la dette grecque est très limitée et, comme le souligne John Plassard, chez Mirabaud Securities,"la tendance est plutôt à l’apaisement du côté des autres membres de la zone euro".

Le pays, qui s’apprête à recevoir la dernière tranche d’aide, est toutefois dans une situation fragile, puisque le risque est qu’il ne parvienne pas à rembourser son énorme dette, en majorité entre les mains de créanciers publics comme les Etats européens.

Toutefois, "un compromis devra être trouvé pour permettre à la Grèce d’éviter un défaut de paiement et/ou une crise bancaire qui risquerait de mener le pays à sa sortie de la zone euro", selon les stratégistes chez Crédit Mutuel-CIC, qui estiment que "les Européens finiront par faire des concessions".

Le marché est focalisé sur la Grèce, mais la semaine sera riche en rendez-vous économiques, avec une réunion de la Réserve fédérale américaine et les chiffres de croissance aux Etats-Unis.

"Si la Grèce va faire parler, il s’agit d’une problématique qui occupera les marchés sur plusieurs mois car les négociations vont prendre du temps. A très court terme, le véritable enjeu pour les marchés est le FOMC (Comité de politique monétaire de la banque centrale américaine, ndlr)de mercredi soir", pour Aurel BGC.

Parmi les valeurs, les banques évoluaient dans de faibles marges, signe que la Grèce inquiète peu. BNP Paribas prenait 0,06% à 49,03 euros mais Crédit Agricole perdait 0,62% à 11,18 euros et Société Générale 0,56% à 37,60 euros.

Carrefour perdait 0,26% à 28,42 euros. La famille Moulin, qui possède les Galeries Lafayette, est montée à 9,5% du capital du groupe de grande distribution, a annoncé Philippe Houzé, président du directoire du grand magasin, dans Les Echos.

Saint-Gobain lâchait 1,09% à 38,12 euros. Legroupe suisse de spécialités chimiques Sika a retiré à son premier actionnaire, la holding Schenker-Winkler qui soutient la volonté du français de prendre le contrôle du groupe, le droit de convoquer des assemblées générales extraordinaires.

Sanofi était presque stable (+0,02%à 83,60 euros). L’Agence américaine des médicaments (FDA) a accepté d’examiner de façon prioritaire la demande de licence d’un anti-cholestérol du groupe pharmaceutique français et de son partenaire américain Regeneron.

Plusieurs recommandations animaient le marché. Rémy Cointreau (+1,33% à 64,76 euros) était soutenu par Bank of America-Merrill Lynch, qui a abaissé sa recommandation sur Vallourec (-2,94% à 19,83 euros).

jbo/cb/jra

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