La Bourse de Paris souffre de la dévaluation de la monnaie chinoise (-1,86%)

La Bourse de Paris a terminé en fort repli mardi (-1,86%), tirée vers le bas par les valeurs industrielles, sanctionnées en raison de la dévaluation de la monnaie chinoise.

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La Bourse de Paris souffre de la dévaluation de la monnaie chinoise (-1,86%)

L’indice CAC 40 a perdu 96,38 points à 5.099,03 points, dans un volume d’échanges peu étoffé de 3,6 milliards d’euros. La veille, il avait pris 0,79%.

En baisse depuis l’ouverture, le marché parisien a creusé ses pertes au fil de la journée au point de lâcher près de 2% en toute fin de journée, pénalisée tout comme Wall Street par la Chine,

"La Chine sert de prétexte à un marché qui a besoin de temporiser après un fort rebond qui l’a vu prendre autour de 600 points entre début juillet et début août", souligne Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.

La banque centrale chinoise a fortement abaissé le taux de référence du yuan face au dollar, affirmant accorder un rôleaccru au marché, mais cette dévaluation de facto de la monnaie chinoise apparaît destinée à enrayer le repli des exportations du pays.

"La dévaluation du yuan est un révélateur des difficultés chinoises", observe de son côté le courtier Aurel BGC.

De ce fait, selon lui, "les marchés ont surtout sanctionné les valeurs exposées à la Chine, des constructeurs automobiles aux groupes de luxe en passant par les vendeurs d’alcool ou les industriels les plus sensibles à la croissance mondiale".

M. Murail estime toutefois que la réaction du marché enversces valeurs peut paraître "démesurée", puisque "le ralentissement chinois n’est pas nouveau tout comme le fait que les autorités du pays sont amenées à réagir".

Ces nouvelles en provenance de Chine ont éclipsé les avancées en Grèce, avec l’annonce d’un accord avec les créanciers en vue d’un troisième plan d’aide d’environ 85 milliards d’euros à l’issue d’une négociation-marathon, même si quelques détails restaient à régler.

"Cela faisait déjà plusieurs jours qu’un accord était évoqué. Le marché avait déjà intégré la nouvelle et c’est d’ailleursune des raisons qui explique la hausse observée hier", selon M. Murail.

Parmi les valeurs, le secteur automobile a souffert, à l’image de Renault (-3,79% à 84,84 euros), PSA Peugeot Citroën (-3,65% à 17,70 euros), Valeo (-4,92% à 120,70 euros), Montupet (-2,57% à 67,59 euros), Faurecia (-2,66% à 35,74 euros) et Plastic Omnium (-3,28% à 25,36 euros).

Le luxe a été sous pression avec LVMH (-5,42% à 164,85 euros), Kering (-3,89% à 172,85 euros) et Hermès (-3,93% à 338,80 euros), tout comme les spiritueux à l’instar de Pernod Ricard (-3,13% à 106,65 euros) et les sidérurgiques comme ArcelorMittal (-4,48% à 8,32 euros).

TF1 a perdu 1,45% à 14,64 euros après avoir enregistré la plus mauvaise audience de son histoire en juillet, même s’il reste en tête des chaînes françaises.

jbo/fka/jpr

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