La Bourse de Paris toujours hésitante dans une séance animée (-0,27%)

La Bourse de Paris restait hésitante vendredi matin (-0,27%), les investisseurs n’abandonnant pas toute prudence dans un contexte marqué par la faiblesse des prix du pétrole, dans une séance chargée en indicateurs économiques.

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A 09H44 , l’indice CAC 40 perdait 12,64 points à 4.622,42 points. La veille, il avait perdu 0,05%.

"En cette dernière séance de la semaine, les prises d’initiatives seront, une fois encore, vraisemblablement très limitées", estiment les analystes du courtier Aurel BGC.

Selon eux, "les matières premières restent un catalyseur clé", alors que "tout rebond significatif du baril est susceptible de faire remonter les Bourses".

Le marché du pétrole, qui avait déjà échoué à se relancer plusieurs fois depuis le début de l’année, plonge depuis la fin de la semaine dernière, après la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de ne plus établir d’objectifs chiffrés de production malgré la surabondance générale dans le monde.

Dans son dernier rapport mensuel publié jeudi, le cartel a indiqué qu’il s’attendait à ce que la production de brut des pays ne faisant pas partie de l’Organisation baisse en 2016 encore plus qu’elle ne le prévoyait, ce qui validerait son audacieuse stratégie consistant à ne pas baisser son plafond de production.

Du côté des indicateurs, l’inflation en Allemagne a continué sa remontée en novembre, avec des prix à la consommation augmentant de 0,4% sur un an. En France, le déficit de la balance des transactions courantes s’élève à 1,4 milliard d’euros.

Dans la matinée, les investisseurs seront également attentifs à la publication du rapport mensuel sur le pétrole par l’agence internationale de l’énergie et aurésultat du sixième prêt ciblé de long-terme TLTRO, annoncé par la Banque centrale européenne (BCE), avant de suivre dans l’après-midi une série d’indicateurs américains.

Sont notamment au programme les prix à la production pour le mois de novembre, les ventes au détail ainsi que la confiance des consommateurs (Université du Michigan) pour le mois de décembre ou encore les stocks et ventes des entreprises pour le mois d’octobre.

Sur le terrain des valeurs, Eurofins chutait de 7,89% à 312,25 euros, après avoir renoncé jeudi à une augmentation de capital, viaun placement accéléré d’actions nouvelles, en raison de conditions de marché "défavorables".

Engie (ex-GDF Suez) évoluait autour de l’équilibre (-0,03% à 16,02 euros). Le groupe énergétique "réfléchit activement" à la cession de ses centrales thermiques aux Etats-Unis, a indiqué vendredi la numéro deux de l’entreprise Isabelle Kocher sur l’antenne de LCI.

Renault était en baisse de 1,88% à 91,00 euros. La firme réunit une nouvelle fois son conseil d’administration vendredi alors que les tractations entre son partenaire japonais Nissan et le gouvernement français sur l’influence renforcée de l’Etat au sein du constructeur automobile pourraient enfin connaître une percée.

Elior prenait 3,65% à 18,03 euros, après que le groupe spécialisé dans la restauration collective a annoncé avoir plus que doublé ses bénéfices au cours de sonexercice 2014-2015, achevé fin septembre.

CNP Assurances perdait 0,62% à 12,07 euros, alors que le groupe a reconduit avec La Banque Postale son partenariat commercial en assurance vie et prévoyance pour dix années à partir de 2016, et qui arrivait à échéance fin 2015.

Société Générale était en baisse de 0,76% à 41,38 euros. La banque a obtenu l’aval de trois syndicats sur cinq pour un dispositif d’accompagnement encadrant son plan de restructuration, qui prévoit de fermer 20% d’agences et de supprimer 2.000 emplois d’ici à 2020, selon les syndicats.

Air France-KLM évoluait dans le rouge (-0,18% à 6,55 euros). Le premier syndicat de pilotes d’Air France, le SNPL a indiqué ne pas être pas fermé au développement en Europe de la filiale low cost Transavia France, objet d’une grève dure l’an passé, à condition notamment de préserver l’emploi dans l’Hexagone.

Mauna Kea décollait de 16,88% à 3,74 euros, dynamisé par l’annonce son partenariat pluriannuel avec Cook Medical pour la commercialisation de son produit phare, le mini-microscope Cellvizio, dans des applications urologiques.

Adocia profitait pour sa part (+3,74 à 73,45 euros) du paiement d’étape annoncé de 10 millions de dollars dans le cadre de son partenariat avec l’américain Eli Lilly, spécialiste du diabète, après le succès d’une étude pilote.

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