L’inquiétude pour la dette des pays européens était bien présente mercredi sur les Bourses en Europe.

Néanmoins, la place parisienne était en hausse en début d’après-midi dans l’attente d’un plan franco-allemand sur le dossier Grec lors de la la téléconférence, attendue en fin d’après-midi entre le Premier ministre grec Georges Papandréou, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy.

"On aimerait y voir un peu plus clair sur les euro-obligations notamment. Ce mécanisme est de plus en plus envisagé mais on ne sait pas très bien comment il pourrait être mis en place", indique Dov Adjedj, vendeur d’actions chez Aurel BGC.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barros, a indiqué dans la matinée, la présentation d’une étude sur les options possibles en vue de créer ce type de titres basés sur une mutualisation des dettes entre pays de la zone euro.

A 14H20, le CAC 40, après avoir dépassé brièvement les 2%, s’adjugeait 1,70% à 2.944,04 points dans un volume d’échanges de 1,827 milliard d’€.

Dans ce climat pesant, les banques restent soumises à de fortes pressions. Les valeurs bancaires avançaient en ordre dispersé après la dégradation par l’agence Moody’s des notes de la Société Générale et du [a[Crédit Agricole]a].

Société Générale cédait 3,80% à 17,22€, [a[BNP Paribas]a] 2,87% à 27,19€ alors que [a[Crédit Agricole]a] s’adjugeait 0.97% à 5,20€.