
Les 10 actions américaines à suivre en 2026 selon UBS
Après une nouvelle année boursière en forte croissance, UBS a publié sa liste des 10 actions US les plus attractives à suivre en 2026.
La Bourse de Paris a grignoté quelques points lundi (+0,14%), grâce à des rachats à bon compte sur les valeurs bancaires, mais dans un environnement qui reste très lourd, inquiet à la fois de l’évolution de la croissance mondiale et de la crise de la dette en zone euro.

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A la clôture, l’indice CAC 40 a gagné 4,02 points pour s’inscrire à 2.954,49 points, dans un volume d’échanges de 2,33 milliards d’euros. L’activité était peu fournie, notamment en raison de la fermeture du marché londonien pour deux jours.
Après sa forte dégringolade de vendredi suite à des chiffres américains sur l’emploi plus mauvais que prévu, la cote parisienne a regagné un peu de terrain mais sans aucune conviction. La hausse s’explique avant tout par des corrections techniques avec des rachats à bon compte, notamment sur les titres bancaires, note-t-on dans les salles de marché.
"Depuis vendredi, le marché est focalisé sur le ralentissement de la croissance mondiale et la crise de la dette en zone euro est passée au deuxième plan, d’où une remontée des valeurs bancaires qui profitent également de perspectives de prochaines baisses de taux en Europe", a expliqué Frédéric Rozier, gérant de portefeuilles chez Meeschaert Gestion Privée.
Mais ce mouvement de reprise est très fragile car l’atmosphère reste lourde sur les places financières mondiales.
"En plus de la crise de la dette, le marché est désormais très inquiet d’un ralentissement de la croissance mondiale après des statistiques américaines moins bonnes que prévu", a-t-il ajouté.
La remontée du taux de chômage américain annoncée vendredi a déclenché ces inquiétudes. Lundi, la publication d’un recul inattendu en avril des commandes aux industries manufacturièresaux Etats-Unis a alimenté les craintes sur la mauvaise santé de l’économie américaine.
Du fait de la dégradation de la situation, "le marché espère des actions des banques centrales", ajoute Alexandre Baradez, analyste chez Saxo Banque.
Ces espoirs d’intervention des banques centrales avec l’anticipation d’une baisse des taux en Europe et celle d’une poursuite d’injection de liquidités de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed), ont permis de soutenir la cote en milieu de journée, indique-t-on dans les salles de marché.
La BCE se réunit mercredi et la Réserve fédérale américaine (Fed) va publier son Livre beige mercredi soir.
Les trois grandes banques françaises se sont inscrites parmi les plus fortes hausses de la cote : BNP Paribas a pris 3,38% à 26,78 euros, Société Générale (+3,51% à 16,52 euros) et Crédit Agricole (+1,77% à 2,93 euros)
Les valeurs liées aux matières premières et au pétrole ont souffert des inquiétudes sur la croissance mondiale et de la baisse des cours de l’or noir : Maurel et Prom a perdu 2,72% à 10,20 euros, Technip a cédé 0,75% à 70,51 euros et Bourbon a lâché 1,84% à 17,56 euros.
Même tendance négative pour l’industrie du luxe qui souffre des craintes d’un ralentissement de la croissance mondiale : Hermès a perdu 2,28% à 253,2 euros et PPR a abandonné 1,89% à 108,9 euros.


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