
Valeo : nouvelle offre de souscription d’actions réservée aux salariés du Groupe
Valeo renouvelle son offre de souscription d’actions réservée aux salariés du Groupe.
Les marchés boursiers européens semblent se reprendre ce matin, après les deux effets d’annonce retentissants qui ont fait corriger l’ensemble des places boursières...
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Les marchés boursiers européens semblent se reprendre ce matin, après les deux effets d’annonce retentissants qui ont fait corriger l’ensemble des places boursières. En Europe, c’est le scénario d’une restructuration de la dette grecque qui s’est précisé, en dépit des démentis du gouvernement, du FMI et de la Commission Européenne.
Outre Atlantique, l’agence de notation S&P a émis publiquement ses réserves quant aux perspectives de détérioration de la dette publique américaine (sans toutefois remettre directement en cause la note AAA de l’emprunt américain). Conséquence, les valeurs du secteur bancaire et de l’assurance ont été les premières impactées, tirant les indices européens dans le rouge hier.
La restructuration semble inévitable au vu de la dégradation récente des coûts de refinancement de l’Etat grec : rappelons que les spreads de taux se sont de nouveaux élargis, avec un coupon à 10 ans record, proche de 14 %. La récente hausse des taux directeurs par la BCE, apparaît comme un poids supplémentaire, renchérissant le coût de l’argent, donc la valeur de leur dette des pays périphériques.
Toutefois, l’impact d’une restructuration pour l’ensemble des marchés reste difficile à évaluer. L’absence de cohésion politique au sein de l’UE sur ce sujet, n’est pas de nature à rassurer durablement les investisseurs.
L’autre grande interrogation concerne le Portugal, endetté à hauteur 152 milliards d’euros, et qui s’oriente désormais vers la mise en place du plan d’austérité envisagé en mars (réduction des aides sociales, coupes salariales dans la fonction publique, nouvelle hausse de la TVA, réformes structurelles). En contrepartie de ces efforts drastiques, le gouvernement portugais devrait recevoir le soutien financier de l’UE, avoisinant 80 milliards d’euros. Le Portugal doit honorer
5 milliards d’euros de créance arrivant à échéance le 15 juin.
La dette publique américaine et sa détérioration dans les années à venir n’est évidemment pas une préoccupation nouvelle. Latente jusqu’à présent, cette question n’altérait pas l’évolution des places boursières.
Ce n’est plus le cas désormais. La révision des perspectives par l’agence S&P est révélatrice des limites du quantitative Easing II (assouplissement monétaire), dont la création de monnaie ne suffit plus à estomper le poids de la dette. Révélatrice également des restrictions nécessaires (et peu populaires, à un an des élections présidentielles) à consentir pour le gouvernement américain, afin de limiter les dépenses publiques.
L’orientation des prochaines séances boursières dépendra des effets d’annonce politiques liés au traitement de la dette américaine. Elle dépendra également de la confiance accordée par les investisseurs, aux résultats d’entreprises du premier trimestre qui s’annoncent globalement positifs.
Malgré la correction sur l’Euro survenue hier, la monnaie européenne apparaît anormalement haute, à 1,4520$ la semaine dernière, 1,4280$ aujourd’hui. Ces niveaux de parité répondent évidemment à l’objectif poursuivi par la hausse graduelle des taux directeurs de la BCE.
Mais ils peuvent impacter les exportations et la croissance de l’Europe, dont les perspectives sont moindres qu’aux Etats-Unis. La conjonction d’un euro fort et de la flambée des cours des matières premières (baril WTI à 106 $, Brent à 120 $, once d’or à un niveau record proche de 1 500$), qui pourrait être similaire à celle de l’été 2008, pèse donc sur la progression de la reprise économique européenne.
L’appréciation de la monnaie unique va probablement se poursuivre jusqu’à ce que la Fed élève à son tour ses taux directeurs et réengage le renforcement du dollar. D’ici là, nous maintenons nos objectifs de change, avec un euro qui pourrait aller tester les 1,50$.
Ce commentaire est signé Fabrice Cousté, DG de CMC Markets France
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