Les Bourses européennes fébriles, Paris en repli

Les Bourses européennes, encore fébriles, ont ouvert vendredi en baisse, la crise de la dette faisant toujours sentir ses effets...

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Les places européennes toujours fébriles

Les Bourses européennes, encore fébriles, ont ouvert vendredi en baisse, la crise de la dette faisant toujours sentir ses effets.

La publication de bons indicateurs aux Etats-Unis et le vote allemand sur l’élargissement des pouvoirs du fonds de secours européen (FESF) avait permis à la majorité des places européennes de rebondir jeudi à la clôture. Mais Wall Street avait terminé sans direction, ce qui affectait également vendredi matin les places européennes.

La Bourse de Paris a ouvert en recul de 0,57%, Londres de 0,29%, Francfort de 0,66%. Peu après la baisse s’accentuait à Francfort (-1,47%) et Londres (-1,18%). Paris se redressait légèrement (-0,28%) tandis que Milan cédait 0,31% et Madrid 0,41%.

Vendredi, le président français Nicolas Sarkozy doit rencontrer le Premier ministre grec Georges Papandréou, à 17H00, pour "faire le point avec lui de la situation que connaît actuellement la Grèce".

Bourse de Paris : en recul dans un marché calme

En fin de matinée, la Bourse de Paris évoluait en nette baisse, mais dans un marché calme, les investisseurs procédant à d’ultimes ajustements de leurs portefeuilles au dernier jour du trimestre. A 11h22, l’indice CAC 40 perdait 1.50% à 2.982,29 points, dans un volume d’échanges de 280,32 millions d’€.

"Le marché est calme", a résumé à l’AFP Yves Marçais, gérant actions chez Global Equities. Pour ce dernier jour du trimestre, les investisseurs ajustaient leurs portefeuilles, selon l’opérateur.

"On va avoir des mouvements erratiques, des sorties, des entrées, c’est mécanique comme à chaque fin de trimestre", a prédit M. Marçais.

En fin de trimestre ou d’exercice, les investisseurs procèdent à un ajustement de leurs bilans. Cet exercice, dit de "windows dressing", consiste par exemple à vendre des titres qui ont une performance médiocre.

Du côté des valeurs, les titres du secteur bancaire, au coeur de la tempête boursière depuis l’été, évoluaient dans le rouge.

BNP Paribas (-2.95% à 31,22€), Crédit Agricole (-2.13% à 5,28€) et Société générale (-4.32% à 20,170€).

L’action du groupe Vivendi reculait de 0,52% à 15,30€, alors que sa filiale SFR va lancer le 11 octobre une offre mobile à prix "très agressifs", vendue seulement sur internet, après ses concurrents Orange et Bouygues.

L’action du promoteur immobilier Kaufman&Broad s’envolait de 7.50% à 13.76€,
le titre Soitec aussi montait fortement de 2.40% à 4,14€. Le fabricant français de composants électroniques a confirmé sa prévision de croissance, en dépit du pessimisme affiché par son principal client, l’américain Avanced Micro Devices (AMD).

Le sites de rencontres sur internet Meetic était stable à 13,96€. Il a annoncéque son fondateur Marc Simoncini allait être remplacé à la présidence du conseil d’administration par un représentant du nouvel actionnaire majoritaire américain, Gregory R. Blatt.

En revanche, les titres du secteur du luxe LVMH (-3,75% à 99,67€) et Hermès (-1,57% à 229,05€) reculaient nettement, après la publication d’un mauvais indicateur sur les débouchés du luxe en Chine.

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