Les perspectives de marché à la lumière des cycles

Une analyse statistique des cycles de marché depuis plusieurs décennies livre des enseignements instructifs sur ce que les investisseurs peuvent attendre des marchés en 2011. Explications avec quatre d’entre eux, des plus fondamentaux aux plus… insolites.

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Les débuts d’année sont généralement un moment propice pour discerner à quelle phase des différents cycles les conditions de marché actuelles se situent, et surtout pour tenter de savoir quelles indications ces mêmes cycles nous apportent historiquement sur les perspectives boursières de l’exercice qui s’annonce. En réalité, ces derniers sont aussi nombreux que variés. Analysons quatre d’entre eux et leur corrélation avec les marchés boursiers américains.

 1. Le cycle économique : la vigueur des marchés américains en 2010 appelle un tassement des performances

Lorsqu’une économie tombe en récession, les [a[banques]a] centrales inondent aussitôt les marchés de liquidités et réduisent leurs taux pour relancer la machine. L’activité étant logiquement moins dynamique dans ces périodes, les excès de liquidités s’investissent sur les marchés financiers et, combinés avec les anticipations de reprise, posent les bases d’un rally boursier. Lorsque l’économie initie son rattrapage, toutefois, les [a[banques]a] centrales normalisent leur politique monétaire et réduisent les liquidités disponibles, pénalisant les performances pour un an ou deux et favorisant les prises de bénéfices.

Dans tous les cycles économiques des 35 dernières années, l’année de sortie de récession s’est accompagnée de solides performances boursières. Ensuite, les marchés ont délivré des performances limitées à un chiffre en année 2 dans les trois-quarts des cas. Même constat pour l’année 3, comme cela a été le cas lors des deux derniers cycles. Et cette année ? Notons tout d’abord que 2010 a été la meilleure année 2 d’un cycle économique depuis 1976. Or cette année-là avait été suivie une baisse marquée en 1977. Pas de précipitations, donc.

 2. Le cycle présidentiel : le moment critique de la troisième année d’un mandat

Une autre théorie prédictive s’appuie sur le cycle présidentiel américain. Selon celle-ci, les deux premières années d’un mandat servent à initier des réformes ambitieuses et difficiles (comme la réforme du système de santé du gouvernement actuel). Puis les mesures tendent à devenir plus populaires, plus « centristes », après les élections de mi-mandat, dans l’espoir d’une réélection du président, ou au moins de son parti, pour les prochaines présidentielles.

Un regard rétrospectif sur les 21 derniers cycles présidentiels (jusqu’en 1927) montre que l’année boursière la moins performante sur les marchés américains est la première d’un mandat. L’année 2, celle des élections de mi-mandat, correspond souvent à des plus bas de marché, comme c’est arrivé en 1974, 1982, 1990 et 2002. L’année 3 se révèle en tendance la plus vigoureuse, avec des performances à deux chiffres dans 85% des cas. Tel pourrait donc être le cas en 2011.

Reste que le cycle présidentiel livre des résultats plus mitigés depuis trois décennies, avec notamment des années 2 très volatiles (performances très négatives, mais aussi très positives). A noter également que les années 2 positives aux Etats-Unis, comme 2010, sont généralement suivies de performance à un chiffre, voire négative en années 3 ou 4. L’Histoire suggère que les années 1 et 2 positives sont souvent des années de « convalescence », de sortie de crise. Dans ce cas, l’absence de correction à ce stade crée des déséquilibres qui risquent de dégénérer en problèmes plus graves à un stade ultérieur du cycle. A cet égard, les performances boursières du cycle présidentiel actuel s’apparentent au cycle présidentiel du deuxième mandat de Reagan, en 1984. A l’époque, les performances vigoureuses de 1985 et 1986 avaient été suivies par le krach de 1987.

 3. L’ « effet janvier » : un baromètre certes enrayé, mais toujours instructif

Durant la majeure partie du 20ème siècle, la tendance de l’activité sur les marchés au mois de janvier a ainsi été la même que celle de l’ensemble de l’année dans 83% des cas. Si ce baromètre semble avoir perdu de sa pertinence depuis le début de ce siècle, avec un taux de vérification tombé à 60%, sa capacité prédictive ne peut être écartée. Rendez-vous, donc, le 31 janvier.

 4. L’ « année du lapin » : des années généralement volatiles

Le prochain Nouvel An lunaire inaugurera une nouvelle année du Lapin, selon le calendrier chinois. A cet égard, les cinq dernières années du Lapin ont été très favorables aux actions américaines, avec une performance moyenne du S&P500 de 13,8%. Ces années se révèlent en revanche très volatiles, les trois dernières reflétant successivement le vif rattrapage de 1975, le krach de 1987 et la création de la bulle des valeurs technologiques de 1999.

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