Emeis (ex-Orpéa) : de nouveau une pépite dans quelques années ?
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La croissance de Google est moins forte qu’attendue, les bénéfices restent toujours élevés à 14 milliards de dollars, mais les annonceurs lèvent le pied avec la récession. Les recettes publicitaires n’augmentent donc moins vites... Le titre dévisse en bourse.
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Les investisseurs en demandent toujours plus ! Le chiffre d’affaires trimestriel d’Alphabet, la société mère de Google, a échoué à satisfaire les estimations du marché. Avec la crise actuelle, les annonceurs ont réduit leurs dépenses en raison du ralentissement économique.
Le marché de la publicité en ligne est en effet mis à rude épreuve. Les publicitaires craignent que les consommateurs ne réduisent leurs dépenses face à la flambée des taux d’intérêt et à l’inflation galopante, ce qui a déjà incité des sociétés comme Snap à lancer un avertissement sur la croissance de leurs revenus. Les revenus publicitaires de Google ont atteint 54,48 milliards de dollars au troisième trimestre, contre 53,13 milliards de dollars l’an dernier. Le revenu total de l’entreprise a atteint 69,09 milliards de dollars pour le trimestre clos le 30 septembre, contre 65,12 milliards de dollars un an plus tôt. Les analystes tablaient, en moyenne, sur des revenus de 70,58 milliards de dollars, selon les données de Refinitiv.
Le bénéfice net est tombé à 13,91 milliards de dollars, contre 18,94 milliards de dollars, un an plus tôt. L’action Alphabet dévissait de plus de 5% en après-bourse.
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