
TotalEnergies remporte un appel d’offres majeur en Europe
TotalEnergies a été sélectionnée pour installer et opérer 1100 points de recharge haute puissance (HPC) dans le cadre de l’appel d’offres (...)
Introduite à 32 euros, l’action EDF serait rachetée via une OPA de l’Etat à 12 euros, opération suivie d’un retrait obligatoire du titre de la cote. Les petits porteurs fidèles une fois de plus spoliés. Les contribuables mis à contribution à hauteur de 9,7 milliards d’euros.
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EDF va officiellement repasser dans le giron public. Le gouvernement a annoncé ce mardi sa volonté de retirer EDF de la bourse, après avoir racheté les 15,9% du capital de l’entreprise qui lui manquent. L’offre publique d’achat valorisera les actions à 12 euros l’unité, pour un coût total de 9,7 milliards d’euros pour les finances publiques. Elle devrait être déposée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) d’ici à septembre, sous réserve de la promulgation d’une loi de finances rectificative intégrant cette nouvelle dépense.
Retour en 2005. Introduite en bourse en novembre 2005, au prix de 32 euros pour les particuliers (33 euros pour les professionnels), l’action EDF a connu des hauts et surtout des bas. Le point haut de l’action EDF a été de 87,75 euros, le 22 novembre 2007, valorisant la société plus de 150 milliards d’euros. L’Etat a eu le nez creux en profitant de ce cours élevé pour mettre sur le marché une partie de capital supplémentaire (2.5%) au cours de 82,2 euros, un jackpot de 3.7 milliards ! Juste avant la crise financière de 2008 en Europe. Depuis le titre EDF ne s’en est jamais remis, le nucléaire était encore la source d’énergie électrique mal aimée jusqu’en 2021. Puis soudainement, tout s’inverse, le nucléaire fait un grand retour en grâce en 2022, crise énergétique oblige, le nucléaire est même classé comme énergie verte par l’Europe. Le cours du titre EDF s’est pourtant effondré au plus bas à 7,26 euros en février 2022. L’introduction en bourse de 2005 avait largement séduit les particuliers investisseurs, puisque 5 millions de boursicoteurs avaient souscrit à l’IPO. La crise financière de 2007/2008 aura fait le reste et lessivé une grande partie d’entre eux.
La bonne affaire est encore pour qui ? À l’instar du fiasco portant sur les actions NATIXIS (introduction en bourse à 19.55€ en 2007, rachetée à 4€ l’action en 2021), les petits porteurs fidèles, des premiers jours, seront de nouveau les dindons de la farce. Mais les investisseurs les plus pénalisés seront ceux de la seconde vague, ceux qui ont participé à la mise sur le marché des titres EDF au cours de 82.20 euros en 2007. La perte sur le cours est de l’ordre de 70 euros par titre, soit 85.4% ! Fort heureusement, les dividendes de l’action EDF ont permis de compenser en partie l’investissement durant cette période. Pour les petits porteurs fidèles au titre EDF, le montant total des dividendes bruts versés depuis l’introduction en bourse est de 15,42 euros bruts.
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